Mon chef comptable
Datte: 08/07/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
hagé,
extracon,
Collègues / Travail
grosseins,
laid(e)s,
cérébral,
odeurs,
Oral
... sauf le chef comptable, c’est souvent lui qui part en dernier, même pendant la semaine. Alors j’ai, moi aussi, décidé de rester un peu plus tard ce jour là. Le pire c’est qu’une fois tout le monde dehors, il est venu me voir : — Et bien, Odile, il est plus de 18h, vous ne rentrez pas chez vous ? (Il voulait vraiment me mettre à la porte).— Non, je veux finir de trier ces dossiers avant le week-end.— Mais vous n’y êtes pas obligée, vous finirez ça lundi, ce n’est pas pressé. (Dans le genre lourdaud, il en tenait une couche ! Et si moi j’avais envie de rester, non mais !)— Tant que vous êtes là, Mr Lesage, je peux peut-être rester ? Il a obtempéré, apparemment peu convaincu de mes bonnes intentions. Un petit geste bref, petit haussement d’épaule, et il s’en fut dans son bureau. Vraiment encourageant comme attitude, on aurait dit que je le gênais ! « Mais quel nase ! Si je suis restée, c’est pour toi, banane ! » Tellement j’étais dégoûtée que j’ai failli partir. J’ai fait un jeu sur l’ordi pour me calmer les nerfs, je n’allais pas travailler quand même ! Mais quel gros nase ! Je l’aurais bouffé. Je vous dis, j’étais écœurée, il m’avait tout coupé. Je me suis un peu ressaisie quand je l’ai vu s’affairer autour de la photocopieuse. Elle est dans le couloir, juste en face la porte de notre bureau. Il a tourné la tête et s’est bien rincé l’œil sur ma poitrine, c’est ça qui l’a racheté… Je me suis dit « Il est pas vraiment con, il est juste minable, il sait peut-être pas trop s’y ...
... prendre avec les filles ». Trente ans qu’il doit être avec la même rombière, suffit en plus qu’elle soit coincée, le pauvre, il est pas trop aidé. J’ai surtout compris qu’il allait falloir que je me tape tout le travail d’approche, pour qu’il se passe vraiment quelque chose entre nous. Je n’ai pas trop l’habitude de ce genre de situation, d’ordinaire ce sont plutôt les mecs qui font la drague. Un peu plus tard, en croisant les doigts pour que ça réussisse, j’me suis pointée à la porte de son burlingue. Il était bien sage et en train de travailler. En m’entendant, il a levé les yeux et, comme un fait exprès, son regard a croisé mes seins au passage. — Pourquoi vous les regardez toujours comme ça, ai-je demandé, provocatrice ? Ça l’a laissé comme deux ronds de frite. Nul doute qu’il s’attendait à tout sauf à cette question de ma part. — Je parle de mes doudounes. Mais, soyez pas gêné, si elles vous plaisent, après tout, il n’y a pas de mal… Vous aimeriez les voir de plus près ? Son visage avait viré rouge brique, je me sentais vraiment gonflée d’attaquer comme ça bille en tête, ou plutôt poitrine en avant, pour être plus précise… Il a frisé l’apoplexie quand j’ai commencé à dégrafer ma liquette. Il n’en perdait pas une miette, les yeux toujours intensément rivés sur mes roploplos. Et, quand j’ai détaché mon soutif, je ne vous dis pas le regard tordu… il avait les yeux qui sortaient des orbites comme dans les dessins animés. — Alors, vous les trouvez comment ?— Ad-mi-ra-bles, ...