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Einstein (4)
Datte: 27/01/2018, Catégories: Zoophilie,
... le rosbud orné d’une pierre rouge. — Il m’a dit de vous laisser ceci... en souvenir d’une bonne soirée. Maryse s’était soudain sentie rougir de la tête aux pieds. Elle aurait aimé être une petite souris pour s’enfiler dans un trou. Ils avaient tous les deux du parler d’elle, de ce qu’ils avaient fait et elle s’en trouvait du coup, plutôt gênée. Les hommes étaient donc tous fabriqués dans les mêmes moules ? Pas un seul pour relever les autres ? Celui qui lui faisait face avait vingt-cinq, vingt-six ans et il gardait au coin des lèvres un sourire narquois. Elle se sentait vexée. En y regardant de plus près, ce gamin était beau. Trop sans doute. Le face à face durait depuis une bonne minute et dans la main de la brune le cadeau empoisonné de Victor semblait la bruler. Le type qui restait simplement dans l’entrée suivait des yeux cette forme allongée qu’elle serrait dans les doigts et elle imaginait aisément les pensées salaces du sale gosse. Einstein lui aussi suivait des quinquets les moindres mouvements entre ces deux-là qui se jaugeaient. La voix de l’homme le faisait tressaillir. Une voix faite pour commander, pour être obéie également. — Viens mon beau, viens ! Sous le regard de Maryse, l’autre venait de pousser le chien vers la pelouse et la porte-fenêtre entrouverte. Elle ne savait pas pourquoi, mais pas un son ne sortait de sa gorge alors que son cerveau lui disait qu’il ne fallait pas le laisser faire cela. Elle voyait bien que son ami à quatre pattes lui non plus ne ...
... réagissait plus qu’aux injonctions doucereuses et verbales de ce minot. Dès qu’il eut franchi la porte, le type referma le battant sur lui, les séparant de Einstein. — Bien, maintenant, je veux bien de votre café. Si vous n’y voyez pas d’objection bien entendu. — ... Tétanisée, comme prise sous le charme de la même voix ; elle fit lentement demi-tour et se dirigeait vers la cafetière. L’arôme du café qui coulait peu de temps après embaumait la cuisine. Elle s’apercevait soudain que sa main n’avait pas lâché le bijou qu’elle serrait. — Il est beau n’est-ce pas ? — Beau ? — Oui le bijou ! Il doit vous aller comme un gant. Comme j’aurais aimé être à la place de Victor. Dites... vous ne voudriez pas me montrer ? — Vous montrer ? Mais vous montrer quoi ? — Et bien ! L’effet que cela fait... sur vous ! — Vous êtes fou ? Vous croyez quoi ? Que je suis une pute de service ? Que vous pouvez tout me demander sans même que je vous connaisse ? — Oh ! Mais je peux tout vous demander et je vous le demande. Déshabillez-vous maintenant ! Le petit jeu peut commencer. Allons, remontez-moi cette jupe, que j’admire les jambes que je devine sous ce tissu. — Mais... vous... vous n’êtes pas bien... — Allons, je suis certain que vous en crevez d’envie, un petit jeune pour une belle plante comme vous... un petit coup de bite en passant, à votre âge, ça ne se refuse pas. Ce salaud avait des mots qui marquaient au fer rouge l’esprit de Maryse. Il la considérait déjà comme une vieille, mais pire encore ; ...