1. La tempête de neige (1)


    Datte: 18/06/2017, Catégories: Divers,

    Dans son album "SEX", Madonna proclame fièrement: "J’aime ma chatte". Sans vouloir plagier la très belle, mais très dérangeante vedette, je dirais humblement: "J’aime ma bite!" Eh oui! C’est comme ça! Depuis ma petite enfance, j’ai comme une certaine adoration pour ce petit morceau de chair qui, au contraire des autres, a la faculté unique et étrange de grossir et de doubler, voire tripler de volume sous l’effet d’une sorte d’envie lorsque l’image, même fugitive d’un bout de sein ou d’une chatte ouverte apparaît dans mon esprit. Je ne vous raconterai pas toutes les aventures que nous avons connues tous les deux, de longs volumes n’y suffiraient pas et la collection des "Érotiques de Gérard de Villiers" serait bien augmentée. J’ai eu, avec ma bite de longues conversations - j’en ai encore - un peu comme celles que Monsieur de Sade avait avec la sienne dans ce chef-d’œuvre du cinéma qu’est le film de Roland Topor et Georges Xhonneux. Si vous ne l’avez pas vu, il manque un gros chaînon à votre culture érotique. Bref, il m’arrive de discuter longuement avec ma queue. Nous évoquons nos souvenirs communs. Depuis le temps où elle connut le bonheur de se sentir prisonnière de sa première chatte qui s’ouvrit pour la recevoir, des milliards de tonnes d’eau ont coulé dans la Meuse. Oh! Ce fut un merveilleux souvenir. Je pense vous en avoir parlé dans une précédente histoire: elle s’appelait "Josée". Je n’avais que seize ans. C’est vrai, quand j’y repense, qu’elle aurait pu être ...
    ... accusée et condamnée pour débauche de mineur. On ne rigolait pas, il y a un demi-siècle. Foin de nostalgie! Voilà un autre souvenir qui me revient en mémoire. Il y a quelques années - oh! que c’est loin! - à l’époque bénie où j’étais étudiant, dans le Namurois, j’étais pensionnaire et je rentrais chez moi tous les samedis soir. Temps heureux du train à vapeur qui tortillait de la grande ville jusqu’aux confins de la Thiérache en longeant la Meuse, le Viroin puis l’Eau Blanche. Fils de cheminot, je bénéficiais du droit de voyager gratuitement en 1ère classe. Je ne m’en privais pas, car j’aimais me vautrer sur les coussins bien rembourrés d’un compartiment où je me retrouvais souvent seul. N’allez pas croire que... Un samedi de janvier, je rentrais donc par le train. Bien installé sur les confortables banquettes, je regardais la neige tomber lentement sur les quais de la grande gare et je rêvais... A quoi? Ne me le demandez pas. La douce chaleur du compartiment m’envahissait et je dus m’assoupir. La porte s’ouvrit brusquement et je sursautai. Aie! — C’est libre? fit une petite voix. — Bien sûr. — Je vous dérange? — Absolument pas. Entrez et faites comme chez vous. Une élégante jeune femme dans un superbe manteau de fourrure s’avança entre les banquettes. Je me levai pour l’aider à placer dans le filet son bagage qui me paraissait lourd. On fait le beau devant une jolie femme et on montre qu’on est costaud. Elle me remercia d’un sourire à faire fondre la banquise, tout en se ...
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