La tempête de neige (1)
Datte: 18/06/2017,
Catégories:
Divers,
... tutoyant. — Oui, elles sont bien galbées et elles doivent être douces. — Tu as l’air de t’y connaître un peu, ou je me trompe? Ta façon de me regarder me donne l’impression que tu n’es pas à une aventure près. Non? — Pas beaucoup, tout cas, je n’ai pas le temps. Je dois réussir mes études qui coûtent cher. Ça ne gagne pas lourd, un machiniste. Je ne peux détourner mon regard d’autant plus que, dans son mouvement, la jupe s’est grande ouverte et qu’elle m’a découvert une petite culotte immaculée bordée de dentelle si lâche que - aurais-je eu une vision? - il m’a semblé apercevoir furtivement quelques petits poils châtains s’échapper de dessous la dentelle. Je crois que j’ai rougi. Elle a dû s’en apercevoir. — Qu’as-tu? me dit-elle. — Rien. — Oh si! Tu sais, j’ai de longs poils à ma chatte. C’est de la voir qui te fait rougir comme un collégien? Je peux te la montrer. Tu veux la voir? Je ne répondis pas, car une secousse ébranla le compartiment. Elle se rassit, sans doute déçue par la tournure des événements. Elle ne rabattit pas sa jupe qui resta remontée très haut. La conversation reprit, mais j’étais vraiment mal à l’aise. Je ne pouvais détacher mon regard de ces longues jambes offertes jusqu’au creux des cuisses. Je ne pouvais m’empêcher de regarder sa petite culotte et les poils follets qui s’échappaient de la dentelle. De mon côté, je sentais ma bite se gonfler dans mon slip et à voir le regard de la fille, je me dis qu’elle avait dû s’en apercevoir. Elle parlait, me ...
... racontait sa vie, ses études, ses déceptions, son mariage raté et son divorce. Elle n’avait que trente-cinq ans. Pour moi qui en avais quinze de moins, j’avais, malgré mes quelques expériences, l’impression de n’avoir pas vécu. Elle se leva pour prendre son sac. À ce moment, le train démarra brusquement. Elle perdit l’équilibre. Je tendis le bras pour la retenir de tomber et elle s’affala contre moi dans un grand éclat de rire. Je la retins. Elle ne fit rien pour s’écarter. — C’est drôle, la vie, dit-elle. Il y a qu’une heure qu’on se connaît et je t’ai raconté des choses que je n’avais jamais dites à personne. Et toi? — Moi, oh! Il n’y a pas grand-chose à raconter. J’ai toujours été un petit garçon bien élevé, poli et respectueux des autres. Je n’ai pas encore de petite amie attitrée. Je n’aurais d’ailleurs pas le temps de m’occuper d’elle. Je viens d’avoir vingt ans et j’ai fait ma première grande sortie le jour de mon anniversaire. — Tu sais quand même bien ce que c’est qu’une femme. À ton âge, on en a déjà vu de près. Je me trompe? — Non. C’est vrai que j’ai eu quelques aventures. Je lui racontai en quelques mots ma liaison avec Josée et l’éducation qu’elle m’a donnée. — Tu me rassures. Nous étions restés l’un contre l’autre. Elle posa sa main sur ma cuisse et sa tête sur mon épaule. Je l’attirai contre moi. Elle se laissa embrasser sans résistance, ce qui m’étonna. Mieux, elle répondit à mon baiser, sa langue pointue fouillant doucement ma bouche. Presque à bout de souffle, ...