La tempête de neige (1)
Datte: 18/06/2017,
Catégories:
Divers,
... elle se dégagea, me regarda l’œil brillant. — Tu embrasses bien, j’en suis toute chaude. — Pourquoi te laisses-tu embrasser comme ça? Il n’y a qu’un peu plus d’une heure que nous sommes ensemble dans ce compartiment. — Tu me plais beaucoup et puis j’aime faire l’amour. J’en suis privée depuis un bon moment. J’ai toujours refusé l’aventure parce que je pensais que cela ne m’apporterait rien que de la peine. — Toi aussi, tu me plais. Tu es belle, tu as beaucoup d’élégance et surtout beaucoup d’esprit et de la conversation. Tu n’es pas comme certaines de mes copines qui se contentent d’être jolies, mais n’ont rien dans le crâne. — Pourtant, elles doivent bien avoir une chatte, et je présume que tu y es allé fourrer tes doigts et ta langue. En attendant, merci pour le compliment, tu es gentil et tu ne dragues pas comme le sot qui veut se mettre la fille dans son lit. C’est pour cela que tu me plais. Attends un instant. Elle se leva et sortit du compartiment. Je me mis à penser à cette heure passée en compagnie d’une femme qui, pour des raisons que j’ignore, s’est mise à se confier et est prête à faire l’amour avec moi, dans ce train, si elle en a envie. Nous roulons de plus en plus lentement, comme si le machiniste devait chercher son chemin. Je regarde ma montre, il est déjà six heures. Si cela continue, je vais rater la correspondance à Dinant. Je ne m’inquiète pas. À ce moment, la jeune femme revient, l’œil brillant, le sourire aguichant, les seins cambrés. Elle s’assoit, ...
... écarte d’un geste les pans de sa jupe, entrouvre les cuisses. Avant que j’aie le temps de réagir, elle tire de son sac sa petite culotte rose et me la fourre sous le nez. Comme elle sent bon la cyprine! — Tu sens l’odeur de ma chatte? Sens mon foutre. Je mouille déjà! Le sang me bat dans les veines. Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle se plante devant moi, jambes légèrement entrouvertes. À ce moment, la voix du chef de train résonne dans le couloir de la voiture. — Nous sommes arrêtés à Dinant. Les voyageurs sont invités à descendre. Le train ne va pas plus loin. La voie est obstruée. Elle ne sera pas libre avant au moins deux heures. La buvette de la gare est ouverte. — Qu’est-ce qu’on fait? On reste ou on s’en va? — Pourquoi "on s’en va"? — J’habite ici. — Ah! — Tu peux venir avec moi. — De toute façon, j’ai raté la correspondance. — Tu viens? J’ai envie de toi. — Allons-y. Nous nous préparons à descendre. Je l’aide à enfiler sa fourrure et je descends sa valise. — Tiens, tu ne remets pas ta culotte? — Non, ce n’est pas la peine. J’habite à cent mètres de la gare. Ce sera vite fait et je n’aurai pas la peine de la retirer. Tu pourras même me caresser la chatte dans l’ascenseur. La perspective d’une soirée avec la jeune femme m’émoustille et, en l’aidant à descendre du train, je la tiens par la taille. Elle se laisse conduire. Nous arrivons chez elle. En montant dans l’ascenseur qui conduit au premier étage, je ne peux empêcher ma main de monter le long de l’intérieur de sa ...