1. Les lundis de Cendrillon, ou le grand théâtre du désir (3)


    Datte: 31/01/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, copains, profélève, volupté, BDSM / Fétichisme journal,

    ... généreuse de Cherifa. Cela veut dire que la scène, sans être jamais vulgaire, doit être assez… «physique». Et vous devez la jouer avec Stéphane. Stéphane, vous l’avez vu à l’œuvre avec Cherifa la semaine dernière, il n’est pas a priori du genre complexé, … mais voilà : toute la semaine, il m’a dit qu’il n’oserait pas. Déjà que vous l’impressionniez la semaine dernière… Mais maintenant qu’il vous a en cours depuis deux semaines que vous êtes vraiment devenue «sa» prof, il m’a dit que cela lui était devenu impossible de poser les mains sur vous ! Qu’est-ce que vous en pensez ? — Ce que j’en pense ? Je pense que ce n’est pas très étonnant, que peut-être même vous saviez un peu ce que vous faisiez en nous mettant dans cette situation un peu tordue, non ? ne pus-je m’empêcher de répondre, tout en souriant. La situation se compliquait. — Moi je pense qu’il ne faut pas baisser les bras. Il faut débloquer ça, sans quoi toute la pièce tombe à l’eau…— Parce que vous avez prévu beaucoup d’autres scènes… de ce genre, dans votre pièce ? Sans prendre la peine de répondre, Franck poursuivit… — Alors, voilà, si vous le permettez, il va falloir y mettre un peu de temps. Il faudrait que Stéphane se familiarise avec vous, qu’il apprivoise le contact avec votre corps…— Eh bien, je vous remercie pour l’image… Vous voulez que je fasse quoi au juste ? que j’écarte les jambes ? que je passe la nuit avec lui ?— Je vous en prie, il ne s’agit pas de cela, ne le prenez pas mal : c’est déjà un peu ...
    ... compliqué. Je vous répéterai juste ce que vous m’avez enseigné toute l’année dernière… Que le théâtre n’est pas la vie, qu’il ne faut pas confondre la personne, le personnage et l’acteur… Voilà ce que je voulais vous dire : il va falloir y mettre un peu du vôtre pour décoincer Stéphane, pour qu’il ose vous toucher. Toute la pièce en dépend. Un silence s’installa. Nous nous regardâmes un long moment. Comme par défi, je lui lançai : « Et vous, Franck, au cours de cette pièce, vous avez prévu d’avoir, disons… des «contacts» du même genre avec moi… ? Dites-le moi, juste pour que je sache… Je suis prête à tout entendre… » J’avais mis dans ma question une intonation presque agressive que je regrettai aussitôt. Elle n’était là que pour masquer autre chose, je le savais bien ; depuis quelques minutes, j’essayais de dissimuler que la conversation avait pris un tour terriblement troublant. « Naturellement, oui, il y aura de telles scènes… Eh bien ? » Je soupirai, d’un air résigné qui ne cachait sans doute que très mal une forme peu honorable de soulagement : « Eh bien il se confirme, décidément, dis-je en souriant, que l’Eglise avait bien raison d’excommunier les comédiens autrefois. Il y a bien dans le théâtre quelque chose comme une forme de prostitution… — Vous allez un peu loin !— Pas tant que ça, Franck, pas tant que ça. Les autres sont-ils au courant de cette séance… d’entraînement ?— Oui, bien sûr : c’est de cela que nous discutions avant que vous n’arriviez. Et l’idée de cet ...
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