Les lundis de Cendrillon, ou le grand théâtre du désir (3)
Datte: 31/01/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
copains,
profélève,
volupté,
BDSM / Fétichisme
journal,
... entraînement, comme vous dites, vient de Cherifa. Hélène était contre ; elle vous admire beaucoup, comme nous tous, bien sûr, mais plus encore ; elle a peur que tout cela ne vous fasse fuir. La pensée qu’Hélène avait voulu m’épargner me fit chaud au cœur, mais je ne le montrai pas. Franck poursuivit : — Promettez-moi de me faire confiance, Valérie, entièrement confiance. Je veux que vous sachiez que vous m’êtes… très chère et que je ne vous ferais rien faire que je trouverais contraire à votre dignité, rien, est-ce que c’est clair ? La sincérité de cette quasi-déclaration d’amour me remua profondément. À cet instant, oui, je crois que j’aurais tout, absolument tout accordé à mon jeune admirateur. Mais nous n’avions pas le temps de nous alanguir ; il fallait rejoindre les autres. « Elle est toujours d’accord », dit Franck lorsqu’il regagna le salon, et je vis les deux filles sourire et applaudir à ma décision. Je revois encore le gentil sourire d’Hélène. Mais il me restait à attendre les directives du « metteur en scène »… Franck me plaça au milieu, baissa la lumière jusqu’à obtenir un éclairage tamisé. Il planta Stéphane, presque tétanisé (j’en aurais ri, si je n’avais moi-même été pétrifiée !), juste en face de moi, et lui se plaça dans mon dos. Il prit la parole : « Vous connaissez le problème. Valérie est la prof de Stéphane et elle doit être sa partenaire de théâtre. Ce n’est pas facilement compatible. Il admire sa prof, il la trouve très belle, trop belle en quelque ...
... sorte. Depuis la rentrée, elle est en quelque sorte une déesse inaccessible. Alors, forcément, comment profaner la statue d’une déesse, qui a dix ans de plus que vous et que vous admirez… « Mais justement, Stéphane, poursuivit-il, c’est de là qu’il faut partir pour jouer. N’oublie pas que, dans la pièce, Valérie joue un rôle très proche de celui qu’elle a dans la vie : celui d’une femme exceptionnellement intelligente et en même temps exceptionnellement belle, attirante, séduisante… — N’en rajoutez pas, Franck, l’interrompis-je… Je ne vous en demande pas tant : vous m’embarrassez !— J’insiste !, répondit-il. Stéphane : le problème est que tu n’oses pas lui dire combien tu la désires, quand tu es en cours, et pourtant tu ne peux pas ne pas la désirer ! Eh bien, dans ma pièce, justement, tu éprouves les mêmes sentiments, les mêmes contradictions, et tu apprends à les surmonter. Valérie est là, avec nous, cela veut dire qu’elle est d’accord, qu’elle accepte ton désir, qu’elle accepte que tu la touches, que tu la caresses… Vous acceptez Valérie, n’est-ce pas, vous me l’avez dit ? Disant cela, il posa ses deux mains sur mes épaules nues. C’était, je crois, le premier contact physique que j’aie jamais eu avec Franck. Je me mis à trembler de tous mes membres, bafouillai une réponse idiote, du genre « Tant que c’est du théâtre »… Mais Franck a forcément senti, au moment où il m’a touchée, les frissons qui m’ont parcouru les bras, et j’en ai encore honte en y repensant. Le pire était ...