1. Chronique de la folie ordinaire (2)


    Datte: 08/02/2018, Catégories: Inceste / Tabou

    Les vacances d’été sont enfin là. Je reste à paresser à la maison ou à bronzer sur la pelouse. Nous ne partirons pas cette année. Son patron ne lui a pas donné ses congés pendant la période des vacances scolaires. Et Franck qui rode dans la maison. Il a encore une ou deux fois essayé de ma « parler ». À la manière italienne, avec les mains plus qu’avec la bouche. Comment lui dire qu’il me tourne autour ? Un vrai vautour, un loup en quête de chair fraiche ! Pourtant il ne doit pas être en manque. Je les entends qui s’envoient en l’air à longueur de nuit. Ils sortent souvent désormais. J’ai la curieuse impression que je suis un fardeau, un poids. Elle ne me dit rien, mais ses yeux parlent pour elle. Je sens qu’elle souhaiterait que je quitte la maison. Mais je n’ai pas d’argent, je suis paumée. De temps à autre ils se disputent et pourtant devant moi, chacun d’eux affiche toujours des sourires que je juge de circonstance. Faux… leurs risettes sonnent faux. Ce Franck veut se montrer gentil, mais c’est seulement lorsqu’elle est là. Il me tourne autour à la moindre occasion. C’est moi qui imagine ? Je prends ses gestes pour des tentatives de tripotages ? Je ne suis plus certaine de rien. C’est vrai que j’essaie d’être moins excessive, moins soupçonneuse. Je ne rêve pas quand il me plaque la main au cul au bas de l’escalier. Quand il tente de m’embrasser dans le cou, ce n’est tout de même pas mon imagination qui me joue des tours. Je n’ose plus me montrer depuis quelque temps, de ...
    ... peur d’être sa cible encore et encore. Elle ne se rend donc compte de rien ? Les œillades et les clins d’œil qu’il me lance lors des repas, elle ne s’en aperçoit pas ? Vraiment ? Merde ! Il est trois plombes du matin et ils crient. Une bagarre a éclaté ou quoi ? Je tends l’oreille et je comprends… ils font l’amour à m’en arracher les tripes. Elle oublie que je dors tout près d’eux. Qu’est-ce qu’il peut bien lui faire pour qu’elle hurle de la sorte ? Je me colle l’oreiller sur la tête, je voudrais me boucher les esgourdes. Mais même étouffés, ses cris me parviennent. Et lui aussi brame comme un cerf maintenant. Saloperie de ventre… le mien se met à se tordre et à me torturer. C’est con ! Les entendre me donne envie aussi du coup. Alors j’essaie de me représenter la scène ! Elle sous lui qui la bourrine. Je devrais lui en vouloir de me prendre celle que j’aime le plus au monde. Mais c’est trop étrange. Il lui donne du plaisir et je lui en serais plutôt reconnaissante. Ça ne se fait pas d’être jaloux de la femme qui vous a mis au monde ! Mais ça n’en finit pas. Leur rodéo dure jusqu’aux premières lueurs de l’aube et je subis de plein fouet les trémolos de sa gorge qui laisse fuser des soupirs à me fendre l’âme. Dire qu’il a accès à ce corps qui me hante depuis… trop de temps. Je lui arracherais bien les yeux à ce… à ce mâle qui jouit d’elle. — oooOOooo — Au petit déjeuner pris un peu plus tard, elle a des cernes sous les yeux, et ses tifs sont plutôt hirsutes. Personne ne parle. ...
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