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Chronique de la folie ordinaire (2)
Datte: 08/02/2018, Catégories: Inceste / Tabou
... donc un peu les yeux ! Il va finir par me tringler dans un coin si je n’y prends garde. Mais comment lui mettre dans la figure une pareille évidence ? Et puis… l’autre saurait détourner mes propos ! Il jurerait les grands dieux que je suis une manipulatrice, une menteuse et elle ? Je crois qu’elle est sur son petit nuage. Elle devrait choisir entre lui et moi. Enfin du moins qui devrait-elle croire ? Pas si simple et ça ouvrirait une brèche dans sa confiance. Je ne veux rien de tel. Donc inutile de parler. Je me contente de la regarder. — Partir… mais… ce n’est pas possible. Si quelque chose ne tourne pas rond, il te faut nous en parler, m’en parler au moins à moi. Je ne comprends pas, plus. Qu’est-ce qui t’arrive ? — Rien ! Je ne veux pas déranger. Et je crois que c’est le cas depuis un moment ! — Mais non ! Oui… je sais que je suis moins présente pour toi, mais je suis si heureuse. Tu ne peux pas me demander de passer à côté du bonheur simplement pour toi. Tu as bientôt l’âge de voler de tes propres ailes. — Je sais… mais je saisis bien tout cela. — Alors ? Rien ne presse. Pourquoi te tu précipites comme ça ? Tu ne te sens pas bien avec nous deux ? Là encore, j’élude la réponse. Lui coller dans les dents que son mec court après tout ce qui bouge ne lui plairait pas sans doute. Si seulement elle ouvrait un peu les yeux ! Mais je vois bien qu’elle est dans son monde de bisounours, celui des gens amoureux et que l’autre profite outrageusement de cette situation. À tel point ...
... que j’arrive même à douter de mes sens. J’en suis à me dire que c’est moi qui rêve debout. Pour un peu, je serais presque coupable… oui coupable d’être seulement là. — oooOOooo — Ils ont encore fait l’amour cette nuit sans se préoccuper de ma présence dans la chambre à côté. Et je me suis retrouvée avec les cuisses trempées. Mouillées par une envie de sexe que déclenchent ses cris déments. Ça me brule le ventre, et une fois de plus mes doigts sont venus sur ma chatte pour soulager cette tension que les activités sexuelles du couple décuple en moi. Je sais bien que ce n’est qu’une solution transitoire, mais je n’ai d’autre choix que cette masturbation libératrice. Et je sais que Franck est passé dans le couloir. J’ai eu peur un instant qu’il ose entrer. Mais après une longue pause derrière ma porte, il est reparti vers elle. Les soupirs ont repris. Moins violents, plus feutrés, mais avec ceux-là une nouvelle montée du désir chez moi. Ce salaud doit bien savoir que je ne dors pas. Et mon cerveau enfiévré se refait un film. Je ne perçois plus devrais-je dire, que les couinements de leur lit. C’est cadencé, c’est affreux pour moi ! Mes tripes sont nouées, des spasmes de plus en plus violents contractent ce sexe qui me dévore l’esprit. Incapable de penser normalement, je me plante un doigt dans la foufoune et je le fais aller et venir. Mais rien ne peut apaiser ce feu qui me consume. Je suis levée depuis un bon moment et tout est calme. Dans leur piaule, les amants sont sûrement ...