1. Chronique de la folie ordinaire (2)


    Datte: 08/02/2018, Catégories: Inceste / Tabou

    ... C’est crispant comme situation. Et l’autre-là qui a tendu sa jambe pour frôler la mienne. Merde, il me fait du pied ce salaud. Comment ne peut-elle s’apercevoir de rien ? L’amour rend donc aussi con qu’aveugle ? Il ne se gêne même plus pour la tripoter à table. C’est tout juste s’il ne lui passe pas la main au cul devant moi. Bon sang, elle aussi pourrait le remettre à sa place. Elle n’a pas honte de le laisser faire ? Ils sont ensemble sous la douche et je dois encore supporter leurs drôles bruits. C’est donc seulement un chien ce mec-là ? En tout cas, elle apprécie ce qu’il lui fait. Les murmures ont cédé la place à des soupirs, des cris à peine déguisés et moi dans tout ce micmac ? Je file dans ma chambre avec… c’est idiot, avec une envie de baiser aussi. J’en ai des crampes dans le bas-ventre. Cette situation ne peut plus durer. Je dois me tirer de la maison, avant de devenir folle. Mais avant je voudrais me laver et pour le moment… la salle de bain est occupée. Le calme est revenu ? Peut-être que l’eau tiède qui me coule sur la caboche ne laisse plus passer les sons. Je m’habille rapidement. C’est bien ! Une jupe, un corsage et me voici arrivée au maquillage. Je vais faire celui-ci dans ma chambre. Je ne croise personne dans la maison. Ils sont donc sortis ? Mon Dieu, la gueule que me renvoie mon miroir psyché, c’est moi ça ? Je me suis raidie à l’approche des pas dans le couloir. Mais ce n’est pas Franck ! C’est… elle ! Elle est lumineuse et j’ai l’air d’une cruche avec ...
    ... ma mine déconfite. Le sexe lui va bien. — Alors ma chérie… tu n’es donc pas heureuse pour moi ? Je sais que je te délaisse depuis quelque temps. — … ! Mais non ! Pourquoi se sent elle obligée de venir se justifier ? Assise sur le bord de mon lit, comme je voudrais l’embrasser, mais ça ne se fait pas entre filles. — Tu n’aimes pas Franck n’est-ce pas ? Je ne réponds pas à ce genre de question. C’est juste bon à nous éloigner l’une de l’autre et je songe d’un coup que le but de ce type c’est peut-être celui-là. Mais je n’en ai aucune envie. Je ne demande rien d’autre que de vivre tranquillement, comme avant. Avant quoi ? Avant ce type bien sûr, quand il n’existait pas, mais je ne vais sûrement pas lui raconter cela ? Je joue les faux jetons. Je ne veux pas lui faire de mal, à elle. Son Franck… elle est loin d’imaginer qu’il fait tout pour me passer la main au cul dès qu’elle a le dos tourné. Je veux croire qu’elle n’est pas au courant. Pas plus qu’elle ne peut savoir pour cet amour qui me bouffe les tripes pour elle. Là, assise devant moi, elle me donne l’impression d’une femme perdue. Tiraillée entre lui et moi. Ça me fait mal à moi également cette situation ! — Je vais partir… à la rentrée. — Comment ça partir ? — Oui ! Je vais prendre une chambre à l’université, vous aurez un peu plus d’intimité. — Tu… tu veux quitter la maison ? Mais… c’est chez toi ici. Et il me semble que ça se passe plutôt bien avec Franck. — Plutôt bien ? — Ben… oui ! Je voudrais lui hurler… mais ouvre ...
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