Entorse à la morale
Datte: 13/02/2018,
Catégories:
f,
fh,
fplusag,
jeunes,
médical,
handicap,
complexe,
laid(e)s,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
ecriv_f,
... quelqu’un apprenait ce que tu comptes faire…Ce n’est vraiment pas professionnel, tu pourrais même être sanctionnée pour ça. » « Balivernes que tout ça, n’écoute que ton cœur, tu t’inventes des excuses, tu sais bien que personne n’en saura jamais rien.Tu es incapable d’affronter la vie, tu as peur de tout ». J’essayais de peser le pour et le contre, sans parvenir à faire la synthèse. J’eus un mal de chien pour trouver le sommeil ce soir-là. Au petit matin, ma décision était prise, j’étais partante pour lui montrer ma poitrine. Je n’avais encore jamais fait ça de ma vie, encore moins avec un patient. Des copains avaient vu mes tétés, mais je ne leur avais jamais fait de petit strip-tease. J’étais non pas pudique, mais tout simplement honteuse. J’avais honte de montrer ce vilain spectacle, le spectacle de mon corps grotesque. Quant aux patients, j’en avais connu quelques-uns de capricieux, quelques-uns aussi d’assez coquins, mais je ne m’étais jamais laissée entraîner dans cette voie-là. Ses larmes de crocodile avaient fait pencher la balance, ses larmes étaient sincères et elles m’avaient vraiment fait mal au cœur. « C’est vrai, en plus, qu’est-ce que ça te coûte, ma vieille ?Tu peux bien lui faire ce petit plaisir. » J’ai choisi mon plus joli soutien-gorge et je suis partie au turbin. Je devais passer le voir vers 10 heures. Chemin faisant, je fus prise d’un trac monstre, presque irrépressible, me rendant soudain compte que ce ne serait certainement pas aussi facile que je ...
... l’avais imaginé au départ. De but en blanc, il me brancha sur le fait qu’il ne pourrait plus jamais bander. Il avait encore dû cogiter ça toute la nuit : une véritable obsession. Je lui fis ses pansements sans rien dire mais, au moment de m’en aller, finalement, je me suis lancée : — Ecoutez Gabriel, j’ai réfléchi à ce que vous m’avez dit, hier soir. Je veux bien vous montrer mes seins ce soir, si vous êtes sage. Mais, entretemps, je veux vraiment que vous arrêtiez de penser à votre soit-disant impuissance. Pour vous changer les idées, vous devriez plutôt essayer d’imaginer ma poitrine. Cela eut pour effet de lui clouer le bec. — C’est donnant-donnant, Gabriel : si ce soir vous êtes encore dans cet état d’esprit, je ne vous montrerai pas mes seins. À vous de choisir. Nous sommes bien d’accord ? Il ne pouvait être que d’accord, le marché était fort clair. Je me suis éclipsée, le laissant seul avec ses pensées, il n’avait plus qu’à réfléchir à ce que je venais de lui dire. D’un côté, cela me faisait gagner presque une demi-journée mais, d’un autre côté, le marché était conclu et il me serait désormais impossible de revenir sur ma proposition. En en prenant conscience, je fus on ne peut plus perturbée. « Ma pauvre, tu t’es mise dans de beaux draps, cette fois-ci, t’es vraiment dans la merde, t’es vraiment qu’une triple buse. » Le soir venu, il m’accueillit avec un large sourire : — J’ai pensé à votre poitrine toute la journée, ainsi que vous me l’aviez demandé. J’ai essayé de les ...