Entorse à la morale
Datte: 13/02/2018,
Catégories:
f,
fh,
fplusag,
jeunes,
médical,
handicap,
complexe,
laid(e)s,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
ecriv_f,
Je me prénomme Lyvia, j’ai 37 ans, je vis seule, je suis célibataire et infirmière de mon état. Vous allez peut-être vous demander pourquoi une belle jeune femme comme moi vit seule à 37 ans ? La réponse est simple : je ne suis pas une belle jeune femme, je ne suis que moi, Lyvia. Objectivement, je suis bien incapable de me décrire. J’ai un corps, une tête, deux bras, deux jambes, une paire de seins, une paire de fesses, comme toutes les femmes, en somme. Mais sincèrement, je ne m’aime pas. Au mieux, je me supporte, au pire, je me vomis. D’ailleurs ma mère n’est pas très belle et mon père est encore pire, ils se sont bien trouvés, ces deux-là. Quant à moi, je suis leur seule héritière, en droite lignée, et j’espère que je ne me reproduirai pas. Aujourd’hui, je me consacre essentiellement à mon travail. Infirmière libérale à 37 ans, ce n’est après tout pas si mal que ça. Pour obtenir ce poste, j’ai émigré en pleine cambrousse. Je fais par contre pas mal de kilomètres, que je rattrape en frais de déplacement. J’aime mon métier, j’aime le milieu médical et j’aime les contacts avec les malades. L’avantage avec mes patients, c’est qu’eux au moins, ils ont besoin de moi. Je n’en dirai pas autant de mes rares amants. De leur côté, ils peuvent presque toujours se passer de moi. Des aventures, j’en ai eu, pas énormément, mais quand même quelques-unes. Elles furent parfois rocambolesques et souvent pathétiques mais, en bout de course, elles se sont révélées dans l’ensemble ...
... décevantes. Et c’est toujours moi que les ai provoquées : Internet est un fabuleux outil de recherche, on y trouve de tout, mais vraiment de tout, si vous voyez ce que je veux dire. Quoiqu’il en soit, je vis seule depuis toujours, mais vivre seule a aussi pas mal d’avantages. Et je dis toujours qu’une indépendance bien construite vaut souvent mieux qu’une histoire d’amour boiteuse. Mais, arrêtons là les confidences, je n’ai pas l’intention de vous ennuyer avec le détail de mes rencontres infructueuses, quoiqu’il y aurait sans doute beaucoup à dire et beaucoup d’anecdotes croustillantes à raconter. Ce dont je veux vous parler aujourd’hui, c’est d’une rencontre beaucoup plus « professionnelle », si je peux m’exprimer ainsi. Début décembre, j’ai été appelée dans une ferme par une dame très gentille. Son fils aîné avait eu un grave accident et, après un long séjour à l’hôpital, il revenait en convalescence à la ferme. Il fallait cependant refaire ses pansements deux fois par jour, ce qui expliquait que l’on fasse appel à mes services. Il s’appelait Gabriel. À 24 ans, il se retrouvait amputé d’une jambe et partiellement défiguré. L’alcool et la vitesse, un accident de moto stupide. Résultat : une vie foutue. Pas très joli à voir. Mais j’en ai tellement vu dans ma carrière, qu’à force je suis blindée (J’ai travaillé plusieurs années aux urgences à l’hôpital). Et, sans être tout à fait insensible, je suis quand même prête à tout affronter. Un pansement à la joue, un autre à l’abdomen, je me ...