Première partie
Datte: 10/07/2017,
Catégories:
hh,
Collègues / Travail
Masturbation
intermast,
C’était le début des années 1980, j’étais étudiant à Lyon, j’avais vingt-cinq ans et je travaillais les week-ends comme gardien ou, si vous voulez, comme veilleur de nuit, dans une administration dans la banlieue sud de Lyon. Un bâtiment de six étages à garder, en faisant des rondes à peu près toutes les quatre heures. J’arrivais le vendredi soir à 19 h et je terminais le samedi matin à 7 h ; je revenais le samedi soir et le dimanche soir. Le lundi, je reprenais mes cours à l’université. Le vendredi soir à entre 19 et 20 h, il y avait encore quelques-uns du service de nettoyage qui finissaient leur travail et partaient. Parmi eux, il y avait Bermont, tout le monde l’appelait comme ça et je n’ai jamais su son vrai nom. Il partait le dernier, s’attardait pour laver les vitres à l’étage et même parfois, il revenait samedi soir pour finir son travail. Un autre gardien m’avait dit un jour que Bermont ne s’entendait pas avec sa femme et ne la supportait pas et saisissait toutes les occasions pour s’éloigner de chez lui. Bermont était un peu plus âgé que moi, environ vingt-huit ou trente ans. Les journées dans la semaine, il faisait un boulot de transporteur dans une boîte et à la fin de l’après-midi, il venait travailler en plus dans le service de nettoyage dans cette administration. C’était quelqu’un de très simple avec un langage cru qui ne me plaisait pas du tout ; par exemple lorsqu’il me parlait des « gonzesses » de « leurs chattes », de « leurs nichons », je me sentais à des ...
... années de lumières de lui. Il était de taille moyenne comme moi, mais plus musclé. C’était un mois de mai, j’avais rompu avec ma copine Béatrice depuis le mois de février et cette rupture une fois le chagrin passé, m’avait redonné le goût des plaisirs solitaires. Je me masturbais tous les jours presque et j’avais une bonne collection de revues sexy ou pornos et des photos de femmes nues découpées ici et là que j’apportais le week-end avec moi. La nuit, seul au poste de garde, je me masturbais longuement sur ces photos. Ce vendredi du mois de mai, à 19 h 30, je pars pour vérifier la fermeture des portes et portails et, comme tous les soirs, en passant dans le restaurant des personnels, je prends une bouteille de vin. Revenu au poste de garde, je suis surpris d’y voir Bermont. Qu’il s’aperçoive que j’ai piqué une bouteille me gênait, mais ce qui m’a fait l’effet d’une douche froide c’étaient mes revues, étalées sur la table, qu’il était en train de regarder. Mon sac mal fermé était tombé de la table sur laquelle il était posé. Bermont, qui passait au poste de garde pour me dire qu’il est le dernier et qu’il s’en allait, avait trouvé mes trois ou quatre revues par terre. J’avais honte et j’étais mal à l’aise. J’ai commencé à prendre les devants et me justifier : — Ces revues, je les ai trouvées dans le bus en venant ici. J’allais les jeter. Mais il ne m’écoute même pas, tant il est absorbé par les images. — Quels nichons, putain, t’as vu ça ? Celle-là, putain, quelle chatte ! on ...