1. Mon patron, cet abruti (3 / 7)


    Datte: 14/02/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail hsoumis, champagne, nonéro, humour, hsoumisaf,

    ... Jamais je n’ai approché une femme comme vous. Il y va fort ! Je pense aux paroles de Cheryl, à ses commentaires à propos de ma blondeur et des obsessions de son patron. Est-il possible que je sois vraiment à son goût ? Que les avertissements de ma collègue à propos de sa rousse épouse soient fondés ? Lorsque celle-ci m’a croisée dans l’ascenseur ainsi que dans les toilettes, elle m’a regardée comme si elle désirait que je me transforme immédiatement en limace baveuse. — Depuis l’instant où je vous ai vue, Marielle, je n’ai cessé de penser à vous. Je revois l’accrochage, en rue, et sa façon de me parler. — Depuis l’accident ?— J’étais énervé, s’excuse-t-il. Mais lorsque je vous ai revue, après, dans ces locaux… Il laisse sa phrase en suspens. Se penche vers moi. — Je me suis montré désagréable, je sais, mais je ne pouvais agir autrement. Je devais dissimuler mon trouble, vous comprenez ?— Oui, bien sûr. En fait, je ne comprends rien du tout, sauf qu’il est en train de me baratiner. — Je ne sais comment me faire pardonner…— Il ne faut pas. C’était de ma faute, et vous le savez bien. Il pose son verre, se lève et vient vers moi, me prend des mains la flûte à moitié vide et la dépose sur la table. Ses doigts accrochent les miens, et nous nous retrouvons debout, l’un en face de l’autre. — Vous êtes divine, Marielle.— Oh ! Monsieur Darville…— Appelez-moi Hubert.— Mais…— Nous sommes entre nous. Je vous en prie…— Oui.— Oui qui ?— Oui… Hubert. Il sourit. — Voilà. Il serre davantage ...
    ... mes mains. — Je… Ne vous offensez pas, mais… J’aimerais tant vous embrasser, Marielle. Vos lèvres sont plus appétissantes qu’un fruit mûr. Vos yeux sont magnifiques, vos… J’ai un mouvement de recul. Un regard vers la porte, qui n’est pas complètement fermée, et par laquelle je pourrais m’enfuir rapidement au cas où… — Je vous fais peur, n’est-ce pas ? dit-il, l’air peiné.— Non, mais…— Je ne vous plais pas ?— Si, mais…— C’est vrai ?— Mais… je… vous… votre femme… Son visage semble soudain peiné. — Marielle ! coupe-t-il. Ne parlez pas d’elle. Ne gâchez pas cet instant magique en me rappelant l’erreur la plus cruelle de mon existence. La situation m’embarrasse. Je ne sais que dire, et justement Hubert reprend la parole, alors ça tombe bien. — Marielle ! Ne me repoussez pas ! Je vous en prie ! Je pense à vous tout le temps, depuis le début de la semaine ! Il se penche pour m’embrasser, mais j’hésite encore. J’ai peur de le contrarier. Cet homme séduisant a l’air si sincère que je n’arrive pas à y croire, et quelque chose en moi me dit que lui céder serait courir au-devant de gros, de très gros ennuis ! Ses lèvres rejoignent les miennes et je résiste faiblement, trop faiblement pour qu’il me lâche. Ses bras m’entourent, sa bouche dévore la mienne, sa langue s’insinue… Je me dégage enfin, le souffle coupé, et prends une bonne inspiration. C’est le moment que choisit mon soutien-gorge pour abandonner la lutte. Il y a un petit craquement, et je le sens qui se relâche soudain, alors je ...
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