1. La parenthèse


    Datte: 20/02/2018, Catégories: fh, couple, extracon, Collègues / Travail amour, volupté, facial, Oral pénétratio, fsodo, jeu, humour,

    ... souvenirs s’estompent. Oui, cultiver ces souvenirs en les ravivant… En soupirant, j’avais répondu : — D’accord. On va essayer comme ça. Surtout ne gâchons rien, notre histoire est trop belle, et qui sait, un jour…— Tu es un amour, mon amour ! s’était-elle exclamée. En secret, notre secret, et c’est vrai, peut-être qu’un jour… on ne peut jurer de rien. o-o Ainsi, elle avait repris sa vie, moi la mienne, à reconstruire. J’aime bien ma nouvelle compagne, mais l’amour avec un grand « A », c’est Loreline, mais dans des conditions particulières, comme un fantasme qui se réalise et se reconstitue sans cesse. Terrible et excitant de s’imaginer qu’à tout moment elle peut m’appeler, ou moi la relancer ! Un crédit amoureux ouvert, y a qu’à se servir, à consommer si je puis dire ! Curieusement, nous n’en avons pas abusé, laissant le temps faire son oeuvre. Mais quelle joie quand l’un de nous appelle l’autre ! Comme des collégiens, l’émoi qui vous tord le l’estomac ! Nos rencontres, espacées parfois de plusieurs semaines, n’en sont que plus torrides. Sans règle particulière, le « contrat » étant que nous nous donnons l’un à l’autre sur simple invitation, suivant un code. — Stéph, j’ai une affaire VRAIMENT intéressante. Tu veux voir ? À saisir !— Pas de problème ! Je vois ! Et nous convenions du lieu et de l’heure, toujours dans un de ces appartements ou maisons à vendre… o-o Personne n’en a jamais rien su. Loreline fut plus qu’une aventure, autre chose qu’une liaison : une histoire ...
    ... simple entre un homme et une femme qui se sont aimés sans pouvoir vivre ensemble, s’échappant, volant du temps, leur temps, entre parenthèses… Et puis Loreline céda son affaire pour reprendre une agence en bord de mer, quelque part sur la côte Atlantique. Notre dernier rendez-vous atteignit des sommets d’intensité, une journée à huis clos dans une maison isolée, à vendre évidemment. Nous y avons fait l’amour jusqu’à l’épuisement, repoussant certaines limites, osant des trucs inavouables, sans autres arrière-pensées que c’était là « la dernière fois ». En me quittant, elle me laissa sa nouvelle carte de visite où elle écrivit : « Là aussi il y a des affaires vraiment intéressantes. À te voir sur place ! » Pas de larmes, mais un cœur gros, très gros, des dents serrées… Puis un ultime baiser, debout contre sa voiture, où je lui dis enfin : — Pas un adieu, un au revoir, je te le jure ! Avec un sourire triste, elle hocha la tête, et en trombe elle disparut… o-o Du temps est passé, des mois, puis une année, presque deux, mais le souvenir de Loreline demeure et se conjugue au plus que présent… enfoui bien au chaud, secrètement, dans la tête, dans le cœur, tel un jardin secret. Et puis, un beau matin, une idée que je soumets à ma nouvelle femme : — Une résidence secondaire, en bord de mer, c’est pas mal non ? Y a qu’à chercher ! La mer, le sable et nombre de villas en sont témoins : j’ai prospecté et trouvé ! L’avantage des parenthèses est qu’on peut les ouvrir et les refermer à loisir, ...