La parenthèse
Datte: 20/02/2018,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
Collègues / Travail
amour,
volupté,
facial,
Oral
pénétratio,
fsodo,
jeu,
humour,
... elles sont éternelles et savent être discrètes ! Je me souviendrai toujours quand, à peine arrivé et seul, je lui ai téléphoné de mon portable, à dix mètres de son agence. Jamais, je crois, n’avoir fait autant de plaisir à quelqu’un. — Allo ? Loreline ? C’est moi… Je cherche une affaire, une résidence secondaire ! Hilare, le cœur battant, j’imagine sa surprise. Une seconde de silence qui me paraît une éternité, pendant laquelle elle accuse le coup — Hein ? Toi ! Tu parles sérieusement ? Tu ne peux pas savoir… Mais tu viens quand ? Ça alors ! Alors, vite, réponds-moi, quand ?— Mais bientôt, très bientôt ! avais-je précisé, malicieux.— Arrête, ça me fait mal ! Quand ? avait-elle presque crié.— Dans deux minutes, je suis tout près, dans ma voiture ! Un silence, son souffle rapide dans le téléphone, des bruits de pages que l’on tourne. Je comprends qu’elle parle à quelqu’un, qu’elle prévient qu’elle va s’absenter, puis enfin, d’une voix changée, étranglée : — Le bar, tu vois le bar au bout de la rue ? Dans une demi-heure j’arrive là, tu me suis, je te montre une villa ...
... en bord de mer, une merveille !— J’y compte bien… mais la mer et la villa, je m’en fiche !— C’est vous qui décidez, Monsieur, tu prends ou pas, visite d’abord !— Je prends ! Pas la villa bien sûr, bien que…— Ah ! Tu verras, tu ne seras pas déçu… allez, à tout de suite !— Je t’aime… avais-je conclu, histoire de la mettre en condition, persuadé que ce n’était pas nécessaire.— Stéph ! Nous allons reparler de tout ça en détail, j’ai plein de choses à te dire ! Inutile de préciser que je n’ai rien vu de la villa ni de la mer ! La « merveille » était ailleurs, radieuse, plus que jamais amoureuse… o-o Les rivières, si tortueuses soient-elles, vont toujours à la mer. Ainsi, plus tard, les aléas de la vie nous ont rapprochés. Devenu veuf alors que son mari la quittait, je l’ai rejointe et aidée dans son commerce, partageant enfin sa vie. Avec une seule contrainte, sur un fond d’humour : il m’est interdit de faire visiter un appartement à une femme seule, surtout si elle est jolie ! Et, sur fond d’amour cette fois, une parenthèse que seule la grande faucheuse viendra fermer.