1. La parenthèse


    Datte: 20/02/2018, Catégories: fh, couple, extracon, Collègues / Travail amour, volupté, facial, Oral pénétratio, fsodo, jeu, humour,

    ... sorte de brouillard. Nous restons silencieux pendant la montée ; seul son parfum m’envahit dans cet espace clos, renforçant sa présence. Je l’admire à la dérobée. Quelle femme ! Une maîtresse femme. Plus mignonne que vraiment belle, avec un charme fou, irrésistible. Léger sursaut à l’arrivée de l’ascenseur, et elle me précède rapidement sur le palier, les clés à la main. À nouveau un coup d’œil sur ses fesses et, ô bonheur, la lumière tamisée créant des reliefs, je devine la couture d’un slip sous le tissu tendu de son pantalon. Émoi… Loreline ouvre la porte de l’appartement, découvrant une entrée obscurcie. Avec un sourire désarmant, elle m’invite à entrer ; je passe et nos corps se frôlent. Douceur, frissons… Mon cœur va exploser, c’est sûr… — Attends, je branche le compteur, on y verra mieux ! dit-elle, enjouée. Mais où est-il déjà ? Ah ! Je ne sais plus ! Dans la semi-obscurité de la porte entrebâillée, elle cherche, me frôlant à nouveau à plusieurs reprises, alors que, comme une potiche, je reste planté au milieu de l’entrée. — Ah, voilà ! rit-elle en engageant le disjoncteur. Et soudain, en pleine lumière, nous nous voyons à quelques centimètres l’un de l’autre, échangeant nos souffles, nos regards. Une seconde où j’ai maîtrisé l’envie de la prendre dans mes bras, où j’ai cru qu’elle m’y engagerait. Mais l’instant est passé et d’un coup de hanche elle referme la porte, s’y adosse et me sourit, un peu essoufflée. — Euh ! C’est l’entrée ! jette-t-elle en ouvrant les ...
    ... mains.— J’avais remarqué ! répliqué-je en éclatant de rire, ravi de la voir embarrassée.— Commence pas à te moquer, j’avais oublié où était ce fichu compteur !— Tout le plaisir a été pour moi… Dans le noir, toi et moi… Il est bien cet appart’ ! Un sourire ravageur, ses yeux qui pétillent, elle minaude : — Charmeur ! Un incident technique ! Dis donc, tu es comme ça avec toutes les femmes ? Je vais devoir me méfier ! Et nous sommes seuls…— Mais non… Mais avoue que tu prenais un risque ! m’amusé-je, décidé à la taquiner.— Tu es terrible ! Mais bon, soyons sérieux, je te montre cette merveille d’appart’ ! Ah ! Il reste quelques meubles, la chambre, le propriétaire est en train de déménager. Je me sens mieux, presque soulagé : non, je me faisais des idées, pas d’embuscade. Dommage quand même… Un lutin quelque part dans ma tête me susurre : « Stéphane, il faut savoir ce que tu veux… t’es un crétin et un Don Juan de pacotille ! » Et je lui réponds : « Ben oui, mais quand il faut passer à l’acte… » Loreline est une pro, disais-je. La visite est magistrale avec des commentaires ultra-positifs sur les lieux. De toute évidence, elle me fait l’article avec conviction, toute ambiguïté envolée. Mais je dois me montrer distrait, peu convaincu, songeant quand même à autre chose. Je me délecte en réalité de sa présence, de la voir évoluer, observant discrètement une courbure de rein, sa poitrine que je devine sous son chemisier, les éclats de ses yeux. On ne trompe pas une femme sur ce terrain. ...
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