Voyeuses et amoureuses - Histoires de Sexe

Voyeuses et amoureuses

... fis défiler dans ma tête les mesures de rétorsion les plus basiques : batte de baseball, fusil-mitrailleur, cisaille moyenâgeuse pour émasculer, etc. Rien de compatible avec mon éducation semi-religieuse où le pardon se mange à toutes les sauces. Je tentai un peu d’humour pour essayer de détendre mon amante, mon aimée : — T’es pas sale, d’abord ! On n’a pas arrêté de se lécher… comme des chats.— T’es bête ! C’était un petit rire entre deux larmes, mais un petit rire quand même. Je l’enveloppai de mes bras pour la bercer tendrement, et posai mes lèvres sur les siennes. — Il ne mérite pas ton amour, ni ton dégoût… laisse filer… Au moins tu pourras passer tes journées avec moi. Mon petit clin d’œil fit revenir son sourire. Ce n’était pas le grand rayon de soleil, mais ce n’étaient déjà plus les chutes du Niagara ! — Je ne sais pas ce que je vais faire ! me dit-elle dans un murmure. Je vais devoir chercher du boulot… encore !— Ne t’inquiète pas pour ça… On va déjà essayer de se calmer, de faire notre petit déj, et ensuite on réfléchira. D’accord ?— Oui, mais… regarde-moi : je suis chez toi, sans rien à me mettre, sans boulot, avec un ex-patron qui ne pense qu’à me baiser, qui est prêt à venir chez moi pour le faire… J’ai plus de vie, j’ai plus de chez-moi…— Ton chez-toi, c’est ici pour le moment ; pour les fringues, on se débrouillera… On avait prévu de faire des essayages de petites culottes : on fera un peu plus que ça, c’est tout… Et pour ta vie, je suis là, avec toi, pour toi. Ses larmes coulèrent à nouveau sur ses joues, mais celles-ci semblaient plus agréables. Sa bouche se plaquant sur la mienne était aussi beaucoup plus agréable. Je pense que cela signifiait « Merci ».