L'amant intouchable
Datte: 16/03/2018,
Catégories:
fh,
bizarre,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
nopéné,
ecriv_f,
... languir avant de me donner du plaisir comme il aurait pu m’en donner immédiatement. Il faisait ça bien… Il a mis du temps avant de préciser ses caresses, mais une fois engagé sur ce terrain, il ne s’est plus arrêté. Il s’agrippait aux draps du lit, et il frottait son sexe contre le matelas, parfois il gémissait un peu. Jamais autant que moi, il m’a presque arraché des cris. J’en suis arrivée à ce moment où chaque mouvement de sa langue faisait monter dans mon ventre des gerbes de plaisir, j’ai suffoqué, gémi, tremblé, et le plaisir est encore monté, monté jusqu’à l’orgasme, cette tornade de jouissance qui vous enlace pour quelques secondes… Et puis j’ai laissé ma tête retomber sur l’oreiller, j’ai voulu me dégager, parce que ma peau était trop sensible dans ce moment qui vient juste après l’orgasme, mais quand j’ai essayé de bouger il a d’abord émis un son entre le cri et le gémissement, il a bloqué mes hanches entre ses bras et il m’a murmuré, paniqué, de ne pas bouger. Il n’arrêtait pas de le répéter «Bouge pas, attends, attends…» Il bégayait, sa respiration était saccadée. Il a appuyé le côté de son visage à l’intérieur de ma cuisse, la bouche toujours contre mon sexe, et il a descendu sa main droite à la hauteur du sien. Il s’est caressé quelques secondes, il a gémi encore plus fort et il a crié, un cri qui ressemblait plus à de la douleur qu’à du plaisir. Tout son corps s’est raidi, ses doigts se sont crispés plus forts sur les draps du lit, et puis, d’un coup, il est ...
... retombé. Il sanglotait. Il s’est reculé, s’est replié au fond du lit. Il m’a fallu un long moment pour me calmer, reprendre mon souffle. J’ai essuyé les larmes de plaisir sur mes joues, et je me suis approchée de lui. Comme un petit animal traqué, il s’est replié contre la paroi, tremblant. J’ai voulu poser ma main sur son épaule, mais il m’a tout de suite dit d’arrêter. Il répétait sans cesse qu’il était désolé, qu’il ne pouvait rien y faire. Il a fini par se calmer un peu. Il s’est levé, a refermé son pantalon et s’est allumé une cigarette. Il m’en a aussi donné une. J’étais encore nue, assise le dos appuyé contre la paroi. Il a posé sur mon corps son regard triste. — T’es magnifique, a-t-il murmuré dans un soupir. Je n’ai rien répondu. Et puis je lui ai demandé: — C’était bien ?— Je sais pas. Oui. C’était bien. Mais ça m’a fait mal. Tu sais, j’aurais pu te faire l’amour, mais je crois pas que ça aurait été une bonne idée.— Moi non plus.— Je pense que j’aurais été violent. Et puis j’aurais pas tenu jusqu’au bout. Je supporte pas que tu me touches. Ma bouche, c’est bon, ça va. Pas le reste.— Tu voudras qu’on se revoie?— Parce que toi tu voudrais me revoir?— Tu sais, je fais partie de ces filles stupides qui ont le fantasme du Saint-Bernard. Je voudrais pouvoir aider les gens. J’ai encore ce rêve ridicule du «avec moi il ira mieux, je vais l’aider à s’en sortir». Alors oui, je crève d’envie de te revoir. Mais faudrait que je me fasse à l’idée d’être impuissante.— C’est pas ...