Ma colocataire (10)
Datte: 16/03/2018,
Catégories:
Lesbienne
... avait fait sa puberté tard, mais tout était rentré dans l’ordre depuis. Il avait à présent pas loin de vingt ans. À la fin de l’année scolaire, ses parents étaient partis en province et il avait dû suivre, mais Clarisse était restée en contact avec lui : elle connaissait d’ailleurs sa nouvelle prof de français, elles étaient ensemble à la fac. En terminale, les liens s’étaient distendus : Joseph lui avait envoyé juste un petit mot pour la nouvelle année. Elle apprit par sa collègue qu’il avait décroché le bac avec mention très bien, en section littéraire. Et puis plus rien, jusqu’à environ un an, avant les grandes vacances. Quelqu’un sonna à la porte de l’appartement du couple : c’était lui, Joseph. Surprise mais toute contente de le revoir, Clarisse l’avait embrassé sur la joue. — Il était en prépa, comme toi, dit-elle en s’adressant à Magalie. Tout se passait à merveille. Le garçon était enchanté d’habiter à nouveau à Paris, même si c’était dans un internat. Clarisse, pendant qu’il lui parlait, notait les changements qui s’étaient opérés en lui. Il avait enfin grandi et était devenu un homme élancé, bien fait, pas trop baraqué, avec un petit air à la John Lennon, sans les lunettes rondes. Le quotidien n’était pas toujours facile en internat de prépa, surtout si l’on avait le sommeil léger. Joseph ne dormait pas assez, ce qui, selon Clarisse, lui donnait un air ténébreux qui affinait sa personnalité. Pierre-André proposa alors de lui louer la chambre de bonne qui allait ...
... avec l’appartement. Quelques travaux étaient nécessaires pour rendre l’endroit décent. Comme à la rentrée, les entrepreneurs n’avaient pas terminé, le couple lui offrit de loger dans la chambre d’ami, le temps que tout soit prêt. Joseph est donc resté une quinzaine de jours à partager la vie de ses hôtes. — Quand il était là, poursuivit Clarisse, il ne se gênait pas pour se promener à poil entre la chambre et la salle de bains. J’avoue que le garçon ne me laissait pas indifférente. Le soir, quand Pierre-André et moi nous faisions l’amour, il devait sûrement nous entendre. Je l’imaginais en train de se masturber en guettant mes soupirs et mes cris pendant que Pierre-André me prenait dans toutes les positions possibles. Ça, c’était avant son accident. Je me voyais aller dans la chambre du garçon pour le soulager, ou bien c’était lui qui osait se joindre à nous. Et je dois vous avouer que ça me faisait jouir. Un soir, Pierre-André demanda à son épouse si elle avait envie de mettre Joseph dans leur lit, ajoutant qu’il n’y verrait, quant à lui, aucun inconvénient. Il était même prêt à tester s’il avait ou non des pulsions homosexuelles. D’abord interloquée, Clarisse avait ensuite trouvé la proposition tentante. Elle commença par émoustiller le garçon en croisant et décroisant les jambes, en laissant traîner ses sous-vêtements dans la salle de bains, en ne fermant qu’à moitié la porte de la chambre conjugale. Elle avait repéré qu’en se mettant à une certaine place, son reflet dans la ...