Ma colocataire (10)
Datte: 16/03/2018,
Catégories:
Lesbienne
... glace de l’armoire se voyait du couloir. — Joseph a mordu à tous mes appâts, dit-elle. Il reluquait mon entrejambe quand nous étions au salon, mes culottes changeaient presque imperceptiblement de place et je le surpris en train de me regarder dans le miroir de ma chambre, alors que j’étais nue. Le soir, je faisais à Pierre-André un compte-rendu détaillé qui alimentait nos jeux érotiques. La porte de la chambre où dormait Joseph était également toujours entrouverte. Clarisse s’en aperçut en allant aux toilettes après avoir fait l’amour avec son mari. Ce jour-là, elle ne s’était pas essuyée après avoir fait pipi et, assise à califourchon sur le visage de Pierre-André, avait forcé son mari à la lécher. Elle se doutait, bien sûr, que Joseph n’avait rien perdu de la scène. Ils ont continué ainsi pendant plusieurs jours. — Mon époux s’amusait de mes fantasmes, disait Clarisse. Il me murmurait au moment fatidique « ton protégé vient de rentrer dans la chambre, il te regarde », ou bien « tu n’aimerais pas goûter du sperme d’ado ? » ou encore, quand il était enfoncé au plus profond de moi : « veux-tu que je lui cède la place ? ». Pierre-André semblait prendre beaucoup de plaisir à me sortir ces insanités. Clarisse, à son tour, eut l’idée de raconter à son mari, tout en lui caressant le pénis après un coït tout à fait réussi, le fantasme qui l’obsédait depuis un certain temps : elle proposait à leur jeune invité de se saisir du membre de Pierre-André et de lui faire une fellation. ...
... Elle eut alors la surprise de voir son époux se mettre à bander ferme, alors qu’il venait d’éjaculer dix minutes plus tôt. Voyant l’effet que ses évocations produisaient sur lui, Clarisse lui décrivit des scènes de plus en plus obscènes : Pierre-André se masturbait et Joseph le sodomisait avec la vigueur de ses vingt ans et ses testicules bien pleins. — Vous comprenez, nous dit-elle, qu’il devenait urgent de passer à la suite. Elle nous fit alors le récit de cette « suite ». Son mari et elle avaient mis au point un stratagème. Pierre-André annonça un soir, au dîner, qu’il rentrerait tard le lendemain. Pas avant vingt heures, au moins. Et Clarisse, sachant que Joseph revenait vers dix-huit heures, laissa entendre à celui-ci qu’elle ne serait pas là, elle non plus, de très bonne heure. Elle se dévêtit, fit couler un bain et plaça sa culotte et son soutien-gorge à la place habituelle. À six heures, la porte d’entrée s’ouvrait, et Joseph se précipitait dans la salle de bains, la croyant inoccupée. Clarisse était assise dans la pénombre, sur le rebord de la baignoire, un rasoir mécanique à la main, comme alibi. Pressé d’inspecter ses dessous, Joseph ne la vit pas tout de suite. Déboutonnant sa braguette, il prit la culotte, la porta à son visage. Clarisse perçut une forte inspiration. Il lui tournait le dos, mais au mouvement de son bras, elle comprit qu’il se masturbait. Son visage, dont le bas était caché par la culotte, se reflétait dans la glace. Clarisse ne voyait que les yeux ...