1. Tromper ou être trompée


    Datte: 18/03/2018, Catégories: fh, extracon, copains, Collègues / Travail amourcach, extraconj,

    ... moins, il avait choisi une jeune femme élancée, je pourrais comprendre le besoin de changement. Mais là, c’est comme si c’était moi sans être moi, comme s’il aimait encore mon corps mais pas ce que je suis. Et puis Nathalie… Je la connais depuis plus de dix ans. C’est elle qui m’a fait rencontrer mon mari. Elle qui m’a aidé à organiser mon mariage. Elle qui est venue s’occuper de la maison quand j’accouchais du petit dernier. Elle en qui je pouvais avoir toute confiance. Elle qui se fait sauter par mon mari chaque jour que Dieu fait… *** Voilà presque un mois que j’ai découvert la double vie de mon mari. J’ai réfléchi, réfléchi et réfléchi encore à ce que je devais faire et dire. J’ai pensé à la guerre et à la paix. J’ai imaginé des crises de larmes et des discussions apaisées. J’ai voulu la rupture et la réconciliation. Ce soir, je voulais qu’on en parle pour prendre un nouveau départ. On en a parlé et, malheureusement, il y a eu son départ. En début de semaine, je lui ai dit comme j’aimerais qu’on se fasse une soirée en amoureux, sans les enfants, rien que pour nous. Dans ma tête, j’avais le déroulement idéal de ce qui devait rester un moment mémorable de notre vie à deux : un dîner romantique, un câlin torride, une mise au point pleine d’émotions et de larmes, un câlin tendre pour sceller de nos corps notre nouveau pacte. Et ça s’est presque déroulé comme ça. Disons que ça aurait pu si tout n’avait pas basculé au moment du câlin. J’avais la tête dans l’oreiller et les ...
    ... fesses en l’air, à quatre pattes. Je sentais cette boule de plaisir grossir dans mon ventre. Je savais ce qu’il me manquait pour aller droit à l’orgasme. J’ai demandé à mon mari "prends-moi plus fort". Ce n’était pas assez et j’ai renouvelé ma demande. Je le revis bousculer virilement Nathalie et j’en voulus de même. Mais il a eu encore et toujours cette foutue retenue. Alors je me suis entendue dire les mêmes mots que Nathalie. : — Baise-moi comme une salope ! Mon mari s’est figé. Il m’a dit de ne pas parler comme ça mais je n’en ai rien fait. Au contraire. Je le lui ai redemandé, je le lui ai presque crié. Je l’ai presque supplié. Et il s’est soudain retiré. D’un coup. Comme ça. En me privant de l’orgasme qui s’annonçait. En colère, il voulait savoir ce que j’avais, ce qui me prenait… Alors je lui ai tout dit : la frustration des rapports trop rares et trop policés, la colère de savoir que Nathalie avait droit à ce qu’il me refusait, mon désespoir, ma haine soudaine… Pour finir, je lui ai demandé de quitter la maison. Pas à cause de ce qu’il avait fait mais à cause de ce qu’il m’a dit. Jamais il ne sera avec moi comme il est avec Nathalie. Impossible. Cela ne se peut pas. Elle est sa maîtresse, je suis la mère de sa famille. C’est la vie qui veut que nous nous sacrifiions le temps que les enfants grandissent. Peut-être que dans quinze ou vingt ans… Et pas question pour moi d’aller voir ailleurs. Lui c’est différent. Lui c’est un homme… C’est dur de se rendre compte qu’on a ...
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