Préambule - Histoires de Sexe

Préambule

Nuit torride pour elle et lui – I Lui : Il venait de rentrer de Rome… 4 jours de dur labeur, quasiment sans sortir de l’hôtel, toujours en séminaire ou au restaurant du « lounge », bref, rien de bien folichon ! 25 ans, d’origine antillaise, il était en passe de devenir une « grosse tête » d’un cabinet d’audit plein d’avenir. Toujours célibataire, il aimait les femmes, et certaines l’aimaient bien aussi pour sa vigueur de bon calibre et endurante. Mais cette petite semaine italienne l’avait laissé sur sa faim, apparemment aucune femme n’était disponible ces soirs-là ; et comme il était d’un naturel réservé, voire timide, il devait passer souvent à côté de bonne fortune. L’hôtesse qui s’était occupée de son repas dans l’avion était tout à fait accorte, et tout en sirotant son quart de bordeaux, il s’était mis à fantasmer sur un coït rapide dans le coin du personnel, mais ce n’était resté qu’une bonne érection « cérébrale » sans même pouvoir se masser la queue. Comble de malheur, l’avion puis les bagages ont eu du retard, et c’est à plus d’une heure du matin qu’il retrouva sa voiture au sous-sol. Ses fantasmes empiraient et à cette heure un jeudi soir, ou plutôt un vendredi matin, inutile de compter sur une de ses copines pour tirer un coup ! Il manœuvrait pour sortir quand il vit une grande brune regagner sa voiture en tirant péniblement son énorme valise, petite robe moulante… Sans doute un peu grisé par le vin pris à dix mille mètres, il sortit et proposa à la belle de ...

... l’aider, mais c’est sûrement son air égrillard qui provoqua chez la donzelle un tourner de tête altier, tandis qu’elle poursuivait son chemin en se dépêchant… Il rompit les chiens et se contenta de la suivre du regard en regardant son petit cul dessiner des huit. Il se rassit, et redémarra pour de bon. Une fois sur l’autoroute direction Paris, il se prit à rêver à une aventure nocturne impromptue. En fait, en plus de ses copines, il se payait de temps en temps une « professionnelle », mais plutôt tard dans la nuit avancée, et dans les beaux quartiers. Il y connaissait de vue les habituées dumitan de la nuit, entraineuses de bars qui finissaient leur soirée en se faisant un pourboire pour un coït vite fait avec un client ou un inconnu qui maraudait en voiture sur leur chemin de rentrée. Lui adorait mater les femmes de sa voiture, tout en roulant à vitesse réduite. Il fantasmait bien sûr en matant les gourgandines, mais aimait aussi lorgner les femmes « normales » rentrant tardivement seules ou au bras d’un homme. Il imaginait culbuter une de ces dames, la trousser et l’embrocher d’un seul coup. Cette nuit-là, il prit donc la direction de l’Étoile et se mit à grenouiller dans les rues et les boulevards adjacents. Des filles dans les abris de bus à cette heure inutile lui faisaient des signes, il en avait monté plus d’une mais le professionnalisme de ces dames l’avait vite lassé. Il préférait repérer les « occasionnelles » et il les imaginait épouses et mères de famille délaissant un ...