Préambule - Histoires de Sexe

Préambule

... bien compris que la présentation de ces deux protagonistes est nécessaire, non pas seulement pour planter le décor, mais pour expliquer comment ces deux êtres apparemment si dissemblables en vinrent cette nuit-là à se rencontrer et s’élever mutuellement sur les plus hautes strates de la jouissance. Que le lecteur fasse preuve, par conséquent, de la plus grande patience et d’une immense mansuétude à l’égard du narrateur dont le seul but est non pas de « tirer à la ligne » mais de présenter la situation des deux acteurs avec le maximum de précision. Souhaitons que ledit lecteur ait l’assistance d’une compagne – voire d’un compagnon, ou bien même si le lecteur est une lectrice – bref que le curieux ou la curieuse ait – agenouillé entre ses cuisses – un compagnon de quelque sexe soit-il, qui l’accompagne dans sa rêverie en lui prodiguant une douce caresse buccale, qu’elle soit cunnilingus ou fellation, pour l’aider à traverser toutes les circonvolutions de ce conte qui se veut tant psychologique qu’érotique… On n’en voudra pas au dit lecteur, si l’adresse de son acolyte est telle qu’elle le mènera à quia avant la fin de cette histoire. Libre lui sera, après un moment ou une nuit de repos, de reprendre le fil de la narration, avec ou sans son écuyer… Reprenons donc avec… Lui : Se rendant compte que son pieu de 20 cm fièrement dressé pouvait choquer, surtout quand, arrêté à un feu rouge, il vit un couple longer sa voiture, suivi de leur toute jeune fille qui - dans le dos de ses ...

... parents qui, Dieu merci, ne remarquèrent rien - ne se priva pas de se repaître de ce spectacle insolite et auquel elle n’était peut-être guère habituée. Aussi prit-il dans la boîte à gants un carré Hermès qu’une de ses collègues avait un jour oublié pour se couvrir le membre impudiquement exhibé. Avouez que se branler dans de la soie procure une jouissance toute particulière ! Il reprit alors ses pérégrinations non sans avoir eu quelques pensées salaces et sur la mère et sur la fille en les matant achever de traverser la rue… C’est alors qu’illa vit pour la première fois… Mais avant de poursuivre les évènements de cette nuit-là, revenons à son parcours à… Elle : On l’avait laissée le soir de son dépucelage quand, ramonée « de main de maître » par son mentor, elle avait connu son premier orgasme « à deux », car bien entendu elle se doigtait parfois naïvement et quasi innocemment. Pourtant, appâtée par ces toutes nouvelles jouissances, et tout en continuant à porter ses petites robes « manches à gigot » de jeune fille sage de Passy, sur de la lingerie de coton digne de sa grand-mère, elle en vint à convaincre ses parents de lui financer des cours du soir qu’elle suivit assidûment plusieurs fois par semaine, lesquels consistèrent cependant davantage dans l’apprentissage des mille et une positions du Kamasoutra plutôt que dans celui du Code civil. Rentrée chez elle, elle devait alors laver elle-même sa robe afin que ni la bonne ni sa mère ne s’aperçussent des étranges taches qui la ...