Rouge soi
Datte: 15/07/2017,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
fdomine,
hdomine,
dispute,
jeu,
sm,
fouetfesse,
init,
confession,
initfh,
... ridicule ! Ce ne sont que des besoins élémentaires. Il n’est pas question d’en faire un événement, mais de là à t’en cacher, il y a une marge non ? Et puis tu sais, lui aussi va aux…— Ah non ! Chut, tais-toi ! l’ai-je aussitôt coupée en lui roulant des yeux gros comme des billes. Elle a tellement raison, on ne peut pas dire de moi que je sois coincée sur ce sujet, j’assume plutôt bien mon humour pauvrement pipi-caca, et au boulot je ne suis pas en reste sur ce terrain-là même… mais… avec celui qui fait vibrer mon cœur, je ne peux pas ! Non ! La simple idée de devoir lui dire « Je reviens, je vais aux toilettes » m’amputerait à coup sûr d’une grande part de mes mystères, et adieu « Belle du Seigneur » et « Bonjour Tristesse ». Han, non trop la honte ! Je préfère avoir mal au bide et me gaver de gélules au charbon activé que de céder une once de terrain au corps et à sa triste trivialité. Je veux être sa reine, mais certainement pas sur ce trône-là ! Ben quoi ? Dans les contes de fées, il n’est dit nulle part que la princesse se rend aux toilettes, que je sache ! oooOooo Chez lui, on se déchausse avant d’entrer, et mes bottines sont volontiers allées rejoindre la petite étagère prévue à cet effet. Aaaah chez lui ! 51 m² qui m’apparaissent au départ comme bien étriqués pour une fille de la campagne habituée aux logements spacieux. Je vais vite apprendre que pour Paris, c’est non seulement honorable, mais en prime même une véritable aubaine. Bonus : l’appartement d’Édouard est ...
... le dernier de l’immeuble, donc pas de réel vis-à-vis, pas de voisins de palier et pour un peu on toucherait le ciel en se hissant sur la pointe des pieds. La pièce principale est inondée de lumière même quand le ciel boude le bleu, ce qui semble être l’habitude par ici, et ce grâce à ses trois portes-fenêtres qui regardent au sud et qui ouvrent du sol au plafond, chacune sur un tout petit-petit balcon, envahi de pots et de plantes vertes. La première chose que j’ai faite, a été d’ouvrir grand une fenêtre, pour me glisser, me couler serpentine entre les jardinières, me frayer un passage dans cette jungle inespérée, et donner enfin un coup d’œil ravi à la rue en bas, qui faisait entendre sa rumeur stressée de klaxons et de véhicules. Au devant, la vue est dégagée sur les toits de cette ville qui ne dort jamais. J’étais totalement fascinée. — Oooooh, pt’ain, c’est magnifique !— En bas de la rue, les grilles que tu aperçois là, c’est l’entrée des Jardins du Luxembourg, nous irons nous y promener demain. Ce soir tu pourras même apercevoir les scintillements de la tour Eiffel, m’avait-il dit en m’enlaçant par derrière, avant de poser ses lèvres sur mon cou pour le picorer de baisers, comme une poule énervée l’aurait fait avec des grains de maïs éparpillés. J’en avais profité pour glousser. J’avais très envie de lui demander « c’est où qu’elle habite Amélie Poulain ? » tellement c’était Paris là-devant et partout… Je m’étais tue parce qu’il venait de reculer pour me détailler du ...