1. Rouge soi


    Datte: 15/07/2017, Catégories: fh, couple, amour, fdomine, hdomine, dispute, jeu, sm, fouetfesse, init, confession, initfh,

    ... — Mais oui, hin hin hin, tu vas aller lui enfiler ton petit tablier et il ira lui cul nul et la bite au garde-à-vous à ton coup de sifflet, dans la cuisine, faire briller les casseroles pendant que c’est toi qui brandira toute-puissante le tourne-vices ! Vas-y ! Allez ! Je m’étais avancée alors à pas de loup jusqu’à sa zone de bricolage, plissant les yeux pour mieux évaluer la situation avant de flairer le mâle : était-il en rut ? Mû par un quelconque instinct, il s’était retourné vers moi un bref instant, pour me sourire tendrement, avant de se concentrer à nouveau sur le meuble récalcitrant. — Ha! S’il pense qu’il va m’amadouer de cette manière ! glapissait la féministe en moi.Sa position me donnait ses fesses pour cible, parfait ! L’arme bien en main, j’abattis la poêle à crêpes sur ses fesses tendues ! Bimmmm! Paaaaaaaaaaaffff! Avant de scander fièrement mes slogans, une clameur à moi toute seule : Surpris par mes cris autant que par le « bong » de la poêle, il s’était relevé sans véritable hâte (boudiou c’qu’il est graaaand !), m’avait retiré cette foutue poêle des mains (oops l’air vraiment furibard), avant de m’entraîner manu militari jusqu’au canapé. À partir de là, j’eus beau me débattre et protester, mes fesses récoltèrent les fruits bien mûrs de ma brève carrière d’activiste rebelle, avant de s’exposer uniformément carmines, encadrées par le simple tablier, qui masquait désormais à grand-peine la nudité dans laquelle il ...
    ... m’était échu d’achever – évidemment ! – la tâche précitée. Tandis que mes joues s’empourpraient d’une douce et délicieuse honte, je sentais ruisseler sur mes cuisses les humeurs tièdes d’un appel à la décadence. Les yeux clos pour savourer au mieux. — Garance, ce sont les rivières pourpres, aujourd’hui, on dirait, me fit remarquer Édouard un peu amusé, brisant de manière sacrilège ce silence empli de ma merveilleuse débauche.— Pardon ? J’étais estomaquée. — Tu as tes règles, regarde, tu as du sang sur les cuisses…— Je … je … je reviens, il faut que j’aille aux toilettes… balbutiai-je en proie à un tremblement nouveau, comme si j’avançais sur un fil suspendu au-dessus d’un blizzard.— Non ne bouge pas, laisse-moi faire, sois à moi, ce rouge c’est toi… Laisse-moi mélanger nos couleurs. oooOooo J’aime infiniment ces heures bleues, où je deviens sienne, obéissante, belle rebelle amadouée, parce que tel est son souhait et qu’il me plaît de l’exaucer. Mais pas seulement… Nous avons su laisser sur le bord du chemin les illusoires chimères, ainsi nous sommes devenus riches de nos rêves. Je savoure la chance de ne pas devoir composer un de ces labyrinthes complexes dans lesquels on finit toujours par (se) perdre. Entre lui et moi, il y a ce partage qui s’abreuve à la source du vrai. Ça fleure bon le bonheur, je dirais, mais il ne faut jamais trop s’avancer à dire ce genre de chose, qui sait si trop de bonheur ne risque pas de porter malheur… 
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