1. Un, deux, trois !


    Datte: 18/06/2017, Catégories: fh, cocus, copains, vacances, hotel, dispute, Oral 69, pénétratio, fsodo, confession,

    ... de ce que je t’ai balancé. » Est-ce bien une pensée de mari cocu ? Elle revient de la douche, tout sourire, juste une serviette autour d’elle. — Cela fait du bien. La place est libre si tu veux. Elle déploie la serviette pour continuer de se sécher. Est-ce une impression si elle fait exprès de se pencher, de faire balancer ses seins ? Aurait-elle l’idée d’une réconciliation sur l’oreiller ? La salle de bain réveille un souvenir. Je vois Séverine penchée contre le lavabo, ce regard trouble alors qu’elle est possédée. Mais l’homme qui profite de ces miroirs pour augmenter son plaisir a un visage flou. Les amants ont avoué avoir baisé la première fois ici. Le dernier qui y a laissé son empreinte, c’est Arnaud. Un flash me fait voir aussi Séverine branler cet homme qui jouait avec une de ses petites culottes. L’eau de la douche coule le long de mon ventre, et une cascade se forme alors qu’elle suit mon sexe en petite érection. Je me force à penser à autre chose. Lorsque je retourne dans la chambre, je suis présentable. Séverine est couchée. Elle lit. La couette ne laisse voir que ses épaules, épaules dénudées, signe qu’elle est nue. Je m’allonge, nu comme à l’accoutumée. Moi aussi je prends un dossier pour me donner une attitude. J’hésite. Dois-je l’approcher ? Attendre qu’elle vienne ? Mais j’entends le bruit de l’eau : Arnaud est à son tour dans la salle de bain. Les deux chambres ont une porte qui donne un accès direct. Sa présence est un rappel. Chacun fait semblant de ne ...
    ... rien entendre. De longues minutes. Et puis on frappe. — Oui ? je demande, sachant que c’est évidemment Arnaud.— Je peux entrer ?— Oui. Il entre, effectivement. Il est en peignoir de bain. Il avance jusqu’au lit. Nous le suivons du regard. — J’ai réfléchi. Demain je partirai. Son annonce me prend de court. Je n’avais pas pensé à cela, mais d’une certaine façon sa décision est logique. — Tu as trouvé un appartement ? Il cherche depuis son arrivée un point de chute pour son nouvel état de célibataire. — Non, mais j’irai à l’hôtel en attendant.— Ah…— Étant donné les circonstances, je me vois mal rester chez vous.— Je ne te mets pas à la porte ; tu peux rester en attendant de trouver. Ma proposition semble le surprendre. Il hésite. Son regard passe de moi à Séverine. — Je te remercie, mais cela ne serait pas sain. Tu te poserais tout le temps la question si on… Son regard fixe Séverine quelques secondes. Il reprend : — Même si je te promettais de ne pas… (toujours ce regard vers Séverine), je ne suis pas certain de pouvoir tenir ma promesse. À mon tour de fixer Séverine. Elle se sent obligée de confirmer : — Arnaud a raison. Nous avons trop pris de mauvaises habitudes. Un long silence. Tous deux me fixent. Je sens le poids de leurs pensées. Ils s’imaginent côte à côte, m’attendant sagement assis en lisant, et puis une envie. Lorsque je pense à la courtisane de cette nuit qui mouillait, je la vois mal résister et ne pas coucher avec Arnaud. Le mari n’en saura rien… — Mais ce n’est pas ...
«12...8910...14»