Blessure
Datte: 16/06/2017,
Catégories:
f,
ff,
Inceste / Tabou
vacances,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
confession,
... tournait le dos. Elle se leva à son tour et vint poser sa tête sur l’épaule de son cousin. — Excuse-moi ; mais après ce que tu me fais endurer depuis si longtemps, je trouve cela plutôt cocasse. Mais ne te mets pas dans cet état-là. Ce n’est pas grave. Moi, je pense que tu as le droit, et puis c’est tout. Alors dis-moi, tu es passé à l’acte ? Jean-Marc hésitait. Ses yeux passèrent de l’une à l’autre, de la table à la maison, du sol au haut de la maison à une vitesse fulgurante, et il se livra enfin. Sa voix avait perdu une octave et quelques décibels. — Oui ! C’était super, mais je crois que je suis un peu jaloux des autres qui tournent autour de lui !— Pédé et jaloux, dit-elle malicieusement. Et elle enfonça le clou : — Lécheur de bite ! Tapette ! Tantouze ! Enculé ! chantonna-t-elle. Non, j’arrête ! Tu vois ce que cela faisait quand tu me traitais de goudou, de gousse et j’en passe. J’ai souffert, Jean-Marc, beaucoup. Mais là, je sens que c’est fini ; et moi, je suis ravie que tout cela va s’arrêter. Et puis je suis contente que nous partagions les mêmes problèmes, parce que tu n’as pas fini, et on pourra se soutenir ! Il y eut un silence, puis Caroline prit la parole. — Ce que je ne comprends pas, petit frère, c’est pourquoi tu avais ces réactions avec Hélène. Tu aurais dû comprendre, accepter et te sentir proche d’elle.— En fait, au début, c’était parce qu’elle se refusait à moi. Après, c’est parce que j’étais jaloux. Et puis quand j’ai franchi le pas vers cette relation ...
... et compris que j’étais pareil, j’ai voulu arrêter, mais j’ai eu peur qu’un changement d’attitude ne me dévoile. Pardon, Hélène ! Il y eut un silence. — Finalement, reprit-il, l’ouzo m’a involontairement bien aidé. Hélène l’embrassa doucement sur la joue et retourna s’asseoir. Il semblait ne plus savoir quoi dire ni quoi faire. Soudain il sembla réaliser ma présence et entreprit de me demander si je ne voulais pas rester un peu avec eux pour les aider car, disait-il, je me débrouillais pas mal dans mes mouvements chorégraphiques aquatiques. Flattée et un peu grisée par la retsina qui avait suivi l’ouzo, et que le tarama-pita n’arrivait pas à éponger, je lui répondis que pourquoi pas, me sentant soudain bien avec eux et un peu curieuse. Alors il eut un sourire et regarda Hélène avant de lui dire : — Finalement, elles sont parfois pas mal, les petites gousses que tu nous amènes. Je me levai et allai vers lui lentement avec le sourire. Il écarta ses bras, persuadé que j’allais l’étreindre, mais le pauvre avait peut-être oublié où il se trouvait. Et d’un coup sur le torse, je le poussai et il tomba dans la piscine tout habillé. Nous éclatâmes de rire toutes les trois et nous sautâmes en éclaboussant un maximum les alentours qui se transformèrent en terrain de jeu pendant un moment. Puis nous sortîmes. Les filles se déshabillèrent en m’expliquant que le nuage de moustiques de sept heure était passé depuis, que les derniers étaient rentrés se coucher, et qu’on ne risquait de nouveau ...