Elle, la femme de ma vie (2)
Datte: 09/04/2018,
Catégories:
Inceste / Tabou
Les cinq premières années de mon exil volontaire avaient été radicales. J’étais parti sans laisser d’adresse et je n’avais eu aucun contact avec mes parents. Pas complètement fou, j’avais contacté ma sœur aînée après mon installation en Australie. Même si elle ne comprenait pas mon attitude extrémiste, elle avait accepté de conserver le secret sur ma destination. De manière irrégulière, nous avons maintenu un lien. C’est elle qui m’a convaincu de mettre fin à cette situation. J’ai fini par reparler à mes parents qui sont même venus me voir. Si nos relations n’étaient pas redevenues comme avant, le temps avait apaisé les tensions. Je leur en voulais toujours pour leur rôle dans mon histoire avec ma cousine, mais je reconnaissais que le vrai coupable était mon oncle, mâle dominateur qui ne supportait pas qu’on puisse avoir une opinion différente de la sienne. Au bout de 16 ans, j’ai repris le chemin de la France. Mes parents avaient quitté Paris, et les relations avec les parents de ma cousine s’étaient considérablement distendues. Fini les week-ends familiaux dans la Loire. La famille avait éclaté. Mes parents vivaient désormais du côté de Narbonne. Quant à moi, c’est sur les hauteurs de Biarritz que je me suis installé. J’ai créé ma propre activité sur place, ce qui m’a pris quelques mois. Faisant des allers-retours régulièrement sur Paris, je me suis pris un studio. J’en profitais pour revoir ma sœur, restée parisienne. Un soir, alors que je venais d’arriver sur Paris pour ...
... des réunions de travail prévues le lendemain, la sonnerie de la porte a retenti. Elle était devant moi, les traits très, trop tirés. Je n’ai su quoi dire pendant une bonne minute. Elle non plus. Finalement, j’ai murmuré un bonjour. Elle se précipita dans mes bras et se mit à pleurer. Alors que j’avais tiré un trait sur ma cousine, m’interdisant de lui accorder la moindre pensée depuis des années, elle était dans mes bras. Instantanément, mon désir et mes sentiments sont revenus, intacts. J’ai voulu la refaire mienne alors même qu’elle pleurait toujours. Déstabilisant. Je l’ai amenée s’asseoir sur le canapé. Elle se cramponnait à moi. Ses larmes coulaient, abondantes, me mouillant. Je lui caressais le dos, lui donnant de petits bisous sur les joues pour tenter de la rassurer. Cela durant de longues minutes. Nous restions sans bouger. Elle finit par se calmer. — C’est mon mari ; je veux divorcer. Coup de tonnerre dans le landerneau. Évidemment, ses parents n’étaient pas au courant. En fait, j’étais le premier à le savoir. On a passé la nuit à parler. Enfin, elle surtout. Elle avait besoin de s’épancher. Elle m’a raconté beaucoup de sa vie. Du chantage de ses parents à la naissance de sa fille, son mariage et le désastre de sa vie personnelle. Ses rares moments de joie, ses peines, ses espoirs et ses déceptions. Difficile de garder tout en tête, il y avait de quoi exploser. Pendant qu’elle me racontait ses malheurs, elle était toujours dans mes bras. Elle cherchait du réconfort, ...