Madame de Marans
Datte: 15/07/2017,
Catégories:
ff,
fagée,
inconnu,
grosseins,
fépilée,
soubrette,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
historique,
historiqu,
Je remercie toutes celles, et en particulier Julie et Cécile, qui m’ont fait part de leurs idées et de leurs fantasmes pour alimenter mon récit. Les deux jeunes femmes rejoignent la mère de Caroline pour le déjeuner. Élodie a repris le rôle qui est le sien, et sert le repas comme si de rien n’était. Elle se penche juste un peu trop au-dessus de la table pour faire bailler son décolleté lorsqu’elle se trouve face à Caroline, et se presse un peu trop dans son dos lorsqu’elle vient la servir. Le repas est léger et délicieux. Après le dessert, une pêche juteuse que Caroline déguste avec gourmandise en regardant Élodie droit dans les yeux, sa mère fait allusion au paquet qu’elle doit amener chez Madame de Marans. Elle lui recommande de ne pas l’ouvrir, et surtout de le lui remettre en mains propres. Les deux jeunes filles font atteler la calèche, et se font amener chez Madame de Marans. Le chemin est court. Caroline en est déçue, car Élodie se tient tout contre elle pour lui décrire les quartiers qu’elles traversent, et elle apprécie ce contact. Heureusement, la foule qui parcourt les rues, les autres véhicules innombrables qui encombrent le passage les ralentissent souvent. Et puis, Élodie fait parfois arrêter la calèche pour lui faire découvrir l’un ou l’autre bâtiment. Caroline s’étonne de l’immensité de la Cathédrale, de l’aspect sinistre de la Bastille, de la fébrilité des quais de Seine. Les bruits, les cris, les odeurs… tout est plus intense, plus fort, plus changeant que ...
... tout ce qu’elle a pu connaître à Rennes. Élodie prend aussi plaisir à lui signaler certains hôtels particuliers qui appartiennent à l’une ou l’autre figure de la Cour : le petit palais du Comte de Rocroy qui est connu dans tout Paris pour les orgies qu’il y organise, la maison du marquis de Ligne, qui s’est fait connaître par les poèmes licencieux qu’il rédige à l’attention de Mme de Saintonge, la maison de la Marquise de Montague, bien connue pour son attrait pour les jeunes chattes, le couvent des Ursulines, dont on dit que les religieuses, à l’abri de leurs murs aveugles, mènent une vie de dépravées et célèbrent Dieu par des bacchanales saphiques. Elles arrivent finalement chez Madame de Marans, qui habite un petit palais élégant entouré d’un grand jardin. Elles sont accueillies sur le perron par une femme ravissante qui doit avoir l’âge de sa mère. Elle a de grands yeux de biche, une bouche pulpeuse, une chevelure lisse et abondante qu’elle a noué en chignon lâche. Sa robe brodée ajustée met en valeur une silhouette élancée, une taille fine, des épaules larges mais arrondies. Un simple collier de perles accentue la grâce du cou et la délicatesse du teint. Le généreux décolleté souligne une poitrine épanouie et orgueilleuse. Lorsqu’elle lui tend à baiser une main fine aux longs doigts agiles, Caroline ne peut s’empêcher de frémir. Elle les invite à entrer au salon. Comme il se doit, Élodie reste debout, près de la porte, tandis que sa maîtresse s’assied sur le canapé tendu ...