1. Carnet des voluptés : un bien joli secret 1-Frôlements de salon


    Datte: 16/07/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Carnet des voluptés La volupté est faite de désir, de perversité, de curiosité allègre, d'insistance libertine.” Colette "Claudine en ménage" "Carnet des voluptés" est une rubrique de récits érotiques dont les histoires sont indépendamment et simultanément écrites côté homme et côté femme comme une sonate à quatre mains. Un bien joli secret Sylvie Lebrun est une jeune femme de 35 ans, mariée et fidèle, elle vient enfin d'avoir un enfant et a repris depuis peu son emploi de coiffeuse après ses congés de maternité. Le salon est tenue par une femme de 60 ans, Alexandra que tout le monde appelle Alex. Albert Jacquemart est lui aussi sexagénaire et porte beau son âge avec un physique avantageux : relativement mince, haut de taille, chevelure épaisse argentée, regard bleu inquisiteur et charmeur, bouche gourmande. Il a parfaitement réussi sa vie professionnelle en créant une entreprise prospère de lingerie chic et vintage dont les nombreux magasins franchisés portent l'enseigne "Lady frivole". 1-Frôlements de salon - côté Albert Comme chaque vendredi en fin d'après-midi, je me rends au salon d'Alex pour faire rafraîchir ma coiffure. Cette chère Alex, une vieille conquête à laquelle je suis fidèle mais comme client, me reçoit avec son enthousiasme inaltérable et me serre contre elle en écrasant ses obus siliconés contre ma poitrine pour se reculer ensuite en complimentant mon costume de flanelle grise et mon éternel noeud papillon cette fois-ci de couleur parme. Je m'empresse de ...
    ... lui rendre la pareille en encensant sa robe noire illuminée d'énormes fleurs aux couleurs chatoyantes et surtout ouverte d'un V vertigineux d'où semblent vouloir s'échapper les volumineuses masses avantageusement corsetées. Quelques gloussements plus tard l'exubérante matrone m'apprend en s'excusant qu'elle a rendez-vous chez son banquier et qu'elle ne pourra s'occuper de moi. Je ne peux m'empêcher d'imaginer ma coiffeuse habituelle assise devant son créditeur qui, les yeux plongés dans le décolleté, cède une nouvelle fois en annulant les frais bancaires de l'étourdie cliente. Elle me réveille en me disant qu'elle va me mettre entre les mains de Sylvie et elle me montre une blonde dodue que je ne reconnais pas. Voyant mon air perplexe elle ajoute en parlant à voix basse que c'est la fille qui était partie il y a un an en congé de maternité mais que depuis elle a pris vingt kilos qu'elle n'arrive pas à perdre. Aussitôt, du pas de la porte, elle lance à cette employée que lorsqu'elle aura terminé son client, elle s'occupera de monsieur Albert. Je m'installe donc sur une chaise en face du box où la dite Sylvie s'affaire autour d'un jeune garçon perdu dans l'épais fauteuil. Ce salon est quasiment paysager avec des espaces séparés par des plantes vertes luxuriantes où l'intimité est discrètement facilitée, ce que j'apprécie bigrement. C'est alors qu'en me penchant pour prendre une revue mon regard croise la croupe impressionnante de la coiffeuse tendant le nylon rose d'une blouse ...
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