1. Comment naît une histoire


    Datte: 25/04/2018, Catégories: ffh, fbi, inconnu, voisins, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, nonéro,

    Vendredi 24 juin 2005. Depuis une semaine, la chaleur a envahi les rues de ma ville. Oh, rien à voir encore avec les chaleurs d’août 2003, mais un homme averti en vaut deux et, dès le matin, j’ai tiré mes volets, m’isolant ainsi de la rue, et du soleil. Enfin… je ne m’isole pas tout à fait de la rue, à vrai dire. Au travers des persiennes ajourées, je me fais un jeu d’espionner l’activité ralentie de mon quartier. Je me refais ’Fenêtre sur cour’, mais avec des scénarii plus coquins que hitchcockiens ! La canicule de l’été 2003 m’avait offert des épisodes plutôt délurés (que j’oserai peut-être bientôt publier), mais je n’en espère pas tant ce matin, je n’aspire qu’à me régaler les yeux. Plaisir d’esthète ou plaisir trouble selon les uns ou les autres mais, qu’importe, j’assume mon côté voyeur, du moment qu’il reste respectueux. Ah, 8h30 ! C’est l’heure où les jeunes dames en tenues légères emmènent leur progéniture à l’école toute proche. Décolletés, tissus transparents, mesdames, que vous êtes ravissantes ! Quelques rondeurs que vous assumez de mieux en mieux, et c’est un enchantement. Je me rassieds, conscient tout de même que mes recherches d’emploi passent avant mon petit divertissement. Mais j’ai du mal à me concentrer… Une portière claque. Je me précipite à la fenêtre. C’est probablement l’infirmière qui vient depuis le début de la semaine pour mes voisins. Hier, j’ai réussi à intercepter une vue fugace sur sa petite culotte lorsqu’elle descendait de voiture, peut-être ...
    ... qu’aujourd’hui… Raté ! Elle s’est garée en sens inverse, j’en suis quitte pour me raccrocher au souvenir d’hier en regardant sa belle silhouette disparaître dans la maison de mes voisins. Peut-être demain… Et de reprendre place devant mon ordinateur. Tiens, si j’en faisais une histoire coquine, de ces quelques moments ? Ça serait sympa, en effet, mais il faudrait du corps à ces petites anecdotes, et je n’ai pour l’instant que de brefs instants volés, sans l’ombre d’un scénario. Quelle atmosphère aimerais-je y trouver ? Torride, tendre… ? Tout en réfléchissant, je jette un œil à l’extérieur. Vous ne connaissez pas ma maison, bien sûr. Cela a son importance, car ces vieilles et belles bâtisses en meulière ont une particularité. Le haut des fenêtres est arrondi et mes volets, rectangulaires, ne couvrent pas la partie haute. Du coup, sans bouger de ma chaise, je peux, sans être vu, balayer du regard les derniers étages de l’immeuble qui se dresse de l’autre côté de la rue. Quatre étages, toutes fenêtres ouvertes, puisque le soleil n’y donne pas encore. Seul le dernier niveau possède un balcon, et sur l’un deux, ce matin, une jeune femme prend nonchalamment son petit-déjeuner. Depuis trois ou quatre jours, je l’ai remarquée qui paresse, assise devant son bol de céréales, un bras négligemment posé sur la rambarde en fer forgé. Nouvelle dans le quartier, je pense. Jeune, grande, très bien faite, sa présence n’aurait pas pu m’échapper auparavant et, déjà, elle m’intrigue. Je me suis ...
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