Comment naît une histoire
Datte: 25/04/2018,
Catégories:
ffh,
fbi,
inconnu,
voisins,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
nonéro,
... même amusé à lui inventer une vie. Pourquoi n’est-elle pas au travail, à cette heure ? La première idée qui me vient est qu’elle est sans emploi. Comme d’autres ! Mais il est d’autres hypothèses plus joyeuses. Une institutrice, en début de vacances ? Une hôtesse de l’air avec des périodes de travail irrégulières ? Une espionne entre deux missions ? Là, je reconnais que mon imagination et mes fantasmes élaboraient déjà des scénarios dès sa première apparition. Peut-être devrais-je approfondir … J’ai une vue sublime, en contre-plongée, sur ses jambes joliment galbées, sur ses cuisses déjà bronzées qu’elle expose innocemment depuis le début de la semaine. Se croyant sans doute à l’abri depuis son balcon surélevé, elle n’imagine pas mon regard qui court chaque jour sur ses formes, dès que le soleil atteint son balcon. Oh, j’espère que mon regard ne l’offusquerait pas, tant il se veut, à nouveau, respectueux, mais, tout de même, je ne voudrais pas m’attirer ses foudres. Aussi, comme chaque matin, je reste attentif à ne pas me faire remarquer. Elle semble par moments regarder dans ma direction mais, à vingt mètres l’un de l’autre, difficile de savoir ce qu’elle regarde. Et puis la petite excitation née du danger n’est pas pour me déplaire. Mais en fait, je crois plutôt qu’elle scrute les alentours, sans but apparemment et, finalement, ça me rassure. Même si le soleil ne la caresse pas encore, elle a remonté sa jupe, profitant du moindre souffle d’air frais pour rafraîchir ses ...
... jambes. Ah, la possibilité d’en voir plus, sous son vêtement léger, me fait fantasmer. Surtout qu’elle balance lentement ses jambes à droite et à gauche. Peut-être est-elle nue, sous sa jupe. ! J’implore les dieux pour qu’apparaisse ce fruit gorgé, à la peau veloutée, mystérieuse source de vie et de fantasmes. Ah, un rien nous excite, parfois ! Mais c’est tellement beau ! Je me précipite sur mes jumelles. Oh, oui, d’accord, ça fait pervers mateur, mais tant pis, là aussi j’assume. Pour moi, il n’y avait rien de prémédité, juste que je veux peaufiner l’image que j’enregistrerai dans ma mémoire. Ah, là là ! Que j’aimerais immortaliser de tels instants sur un appareil numérique. Mais depuis quelque temps le chômage me dicte d’autres priorités financières. Malheureusement ! Ou heureusement peut-être, car il est probable que je ne prendrais pas le temps de décrire ce moment comme je le fais. Plus qu’une image instantanée, c’est une progression vers l’espoir, vers le sublime qui se déroule devant moi. Ecartera-t-elle assez les jambes pour que je sache ce que cache cet imprimé fleuri ? Puis je me surprends à penser que même si elle a conservé un sous-vêtement, même si je n’en découvre pas plus, ce que je vois est déjà superbe. Ce clair-obscur qui se dessine sous le tissu est un tableau de peintre, assurément. Les variations de teintes, de l’ocre au pastel selon ses mouvements, me bercent, comme l’ombre d’un palmier, sur une plage des Antilles. Quentin de la Tour et Gauguin se réunissent ...