54.7 T’en as jamais assez, toi…
Datte: 28/04/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... gicle copieusement entre nous deux torses. Lorsque je recouvre mes esprits, je retrouve le bonheur de sentir le poids de mon beau mâle abandonné sur moi, son front trempé de sueur toujours enfoui dans le creux de mon épaule, l’impression qu’il n’est pas pressé de se relever : ni pour partir aussitôt, ni même pour aller fumer sa cigarette. Mes mains sont fébriles, mais je les contrôle ; je lui caresse lentement le dos, le cou, mes doigts se perdent dans la douceur de ses cheveux bruns ; ivre de lui, je ne peux m’arrêter de lui faire de bisous. Des caresses, des bisous qu’il me laisse faire, qu’il se laisse faire. Nous restons ainsi, enlacés, en silence, pendant un bon petit moment. Lorsque le bogoss se relève enfin, je lui passe mon t-shirt pour s’essuyer le torse. « T’embête pas, je vais prendre une douche… » fait le bogoss tout naturellement. Et, ce disant, il se dirige, à poil, vers la porte de la chambre ; et sans même prendre le temps de faire suivre ses sous-vêtements, il disparaît dans le couloir. Ah putain ! J’adore sa capacité à se sentir « chez soi ». Dans sa tête, ça n’a jamais été : « Est-ce que je peux prendre une douche ? », mais directement, dès la première fois : « J’ai besoin de prendre une douche ». Mais aujourd’hui, ce n’est déjà plus ça, mais carrément : « Je vais prendre une douche ». Son aisance me touche au plus haut point. Le bogoss continue de prendre ses « marques » chez moi. J’ai envie de pleurer. Lorsqu’il réapparait dans la chambre, les cheveux ...
... encore bien humides, la peau fraichement douchée, tous biceps, pecs, tétons et abdos dehors, mon Jérém a toute l’air d’un bogoss qui s’apprête à se rhabiller et à partir. En parcourant son anatomie de haut en bas, mon regard est aimanté par cette chute oblique et diablement saillante entre ses muscles abdominaux, ligne canalisant le regard vers cette queue qui m’a donné tant de plaisir, désormais au repos, mais toujours aussi belle ; vers, ces couilles, qui ont bien donné, pourtant toujours aussi bien rebondies. Je le regarde et j’ai encore envie de lui. Mais ce dont j’ai envie par-dessus tout, c’est qu’il reste un peu avec moi : je ne veux pas qu’il parte tout de suite. « Jérém… ». « Quoi ? ». « Tu reprends à quelle heure ? ». « 17 heures… ». « J’ai envie que tu restes un peu avec moi… ». « J’ai pas le temps… ». « Mais il n’est que 16 heures, tu peux bien t’allonger un peu… ». « Ma foi… » fait-il en s’allongeant à nouveau sur le lit, à côté de moi, trouvant finalement agréable ma proposition « je suis naze… ces horaires me tuent… ». « Repose-toi un peu, alors… ». « Il faut pas que je m’endorme… ». « Si ça arrive, je te réveillerai… » je lui chuchote à l’oreille, tout en l’invitant à se mettre sur le flanc et en le prenant dans mes bras. « Il vaut mieux que… il vaut mieux que… que je ne dorme pas… sinon… sinon… je vais… je vais me réveiller… me réveiller… déchiré… ». Le bogoss a tout juste le temps de terminer sa phrase que j’entends sa respiration changer ; un instant plus ...