54.7 T’en as jamais assez, toi…
Datte: 28/04/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... tard, il dort. Comment ça tranche, le Jérém qui fait dodo, avec l’étalon à la sexualité débordante et à la sensualité bouillante. Dans son sommeil, le puissant étalon « dieu du sexe » redevient touchant poulain « puits à câlins ». Alors je vais veiller sur lui, surveiller l’heure, et pendant ce temps je vais adorer le regarder dormir. Mon Jérém dans mes bras ; et moi veillant sur son sommeil. Je me blottis un peu plus contre lui. C’est le bonheur. Moi je n'étais rien/Et voilà qu'aujourd'hui/Je suis le gardien/Du sommeil de ses nuits/Je l'aime à mourir C’est tellement bon de le tenir dans mes bras pendant qu’il dort, écouter sa respiration enfin calme. Enveloppé par les odeurs familières qui m’apaisent, par sa présence qui me rassure, par la chaleur de sa peau, je pars aussi, comme un enfant bien au chaud dans son berceau. Je pars dans un rêve : un rêve où je trouve enfin le cran de laisser s’exprimer cette envie qui monte en moi, l’envie de lui dire « je t’aime ». Un rêve d’où je suis tiré par un mouvement brusque de mon bobrun ; lui aussi il doit être parti dans un rêve, un rêve très agité apparemment : de quoi, de qui rêve-t-il ? Je n’ai pas le temps de me questionner bien longtemps, mon corps m’impose le petit somme dont il a besoin pour récupérer des émotions de l’après-midi. Lorsque je me réveille, je me réveille en sursaut ; et lorsque je regarde l’heure, je panique : putain ! 17h25 ! « Jérém ! Jérém ! » je tente de le secouer. Et là, pour toute réaction, le bogoss se ...
... retourne, se colle contre moi et vient poser un bisou léger dans le cou ; ce n’est qu’un bisou dans le sommeil ; pourtant, dur dur de mettre un terme à cet instant de douceur, de bonheur, j’ai envie de passer ma vie dans ses bras. Hélas, le temps presse. « Jérém ! Jérém ! Réveille-toi ! » je reviens à l’attaque. Lorsque le bogoss émerge enfin, il se tourne brusquement vers le radio-réveil. « Putain, je suis à la bourre ! » il panique à son tour, avant de s’en prendre à moi, à juste titre « tu m’avais dit que tu me réveillerais ! ». « Désolé, je suis parti aussi… ». Le bogoss se lève, me bouscule, attrape son débardeur et il le passe sur son torse sculpté ; boxer, short, baskets, un bogoss est presque aussi vite rhabillé que déshabillé. Ce débardeur blanc, et vraiment un truc de fou ! Le bogoss fouille dans son short, il en extrait une cigarette, le briquet et se dirige vers la porte de la chambre. « Jérém ! ». « Quoi encore ? ». « Qu’est-ce que tu es sexy avec ce débardeur blanc ! » je ne peux m’empêcher de lui balancer, un cri qui vient du cœur. « Ravi de l’entendre… » fait-il tout en attrapant la poignée de la porte et en ouvrant le battant. « Jérém… ». « Quoiiiiiiiiiiiii ??? Je suis à la bourre !!! » il me balance, sur un ton qui commence à se faire sérieusement agacé. « Demain aussi je suis seul… tu peux passer si tu veux… » je lui balance « T’en as jamais assez, toi… » fait-il en se passant la main dans les cheveux bruns toujours aussi en bataille, pour les ramener vers ...