54.7 T’en as jamais assez, toi…
Datte: 28/04/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... lance, tout de suite, avant de perdre mes moyens. Je m’avance vers lui, je l’attrape par la main, je le fais avancer d’un pas, je referme la porte derrière lui, en replongeant la chambre dans la pénombre. J’avance, je bondis vers lui, l’invitant à reculer et à se presser dos contre la porte ; pour bien commencer, j’ai envie d’un nouveau torse à torse hyper sensuel comme celui de l’autre jour dans l’entrée. Manœuvre dangereuse, me voilà frappé de plein de fouet par les effluves de son déo de mec, sortes de sirènes capables d’égarer l’Ulysse qui est en moi. Pris par surprise, dans un premier temps le bogoss se laisse faire ; mais lorsque nos torses s’effleurent, et nos visages avec, très vite ses deux mains saisissent mes bras au-dessus des coudes, retenant mon élan, freinant mes ardeurs, m’éloignant à une distance suffisante pour me regarder droit dans les yeux. « C’est quoi ton kif, alors ? ». Ses mots claquent, le ton de sa voix est plutôt sec. Je reconnais la réaction typique de mon bobrun lorsqu’il n’est pas vraiment à l’aise, lorsque la situation échappe à son contrôle. Oui, le bogoss a l’air impatient de savoir, et même un peu inquiet. Savoir, c’est contrôler à nouveau. « Ne sois pas inquiet, laisse-moi faire… ». « Je ne suis pas inquiet… tu veux faire quoi ? ». « Tu me laisses faire, s’il te plaît ? Après, si t’as pas envie, tu me le dis… euh… tu me le dis… mais GENTILEMENT, sans t’énerver, et moi j’arrête de suite, promis… mais tu me laisses faire d’abord, ok ? ». « ...
... T’es pénible… ». « Hier c’était ton kif… et c’était un putain de kif… mais aujourd’hui c’est le tour de mon kif à moi… ». « Mais moi je t’avais annoncé la couleur… ». « Oui, mais pas la bonne… » « C'est-à-dire ? » « Je ne m’attendais pas à un truc si incroyable… ». « Tant mieux… » il se moque. Pourtant, je sens au ton de sa voix qu’il a l’air flatté que je lui dise ça. J’adore. « Toi aussi t’as kiffé, je le sais… » je le taquine. « C’est quoi ton kif ? » j’entends le bogoss couper court sur un ton à mi-chemin entre agacement et impatience. « Tu vas vite savoir… ». « Je veux savoir maintenant ! ». On dirait un gosse impatient d’ouvrir les paquets le soir de Noël. « T’aime pas les surprises ? » je le cherche à nouveau. « Pas vraiment… ». « Faudra faire avec… ». « Mais ta gueule ! ». Pourtant, malgré ses petites « inquiétudes », j’ai vraiment l’impression que le bogoss a l’air intrigué. Sur ce, je m’avance vers lui ; dès que mes mains passent sous son débardeur blanc, mes doigts reconnaissent immédiatement le contraste familier entre la douceur de sa peau et la fermeté de sa musculature ; mes lèvres, très vite accompagnées par ma langue, se posent dans l’échancrure du débardeur, parcourent l’espace en long, en large et en travers ; impatientes, fébriles, très vite elles s’engagent le long de son cou, suivant le parcours dessiné par son nouveau tatouage, elles remontent jusqu’à son oreille. Impatient de lécher chaque millimètre carré de sa peau, je relève son débardeur ; le coton ...