1. Non ! Rien de rien ! (1)


    Datte: 30/04/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    ... bien un petit dessert ! — Moi non ! Mais Madame sans doute que oui… L’homme venait de dire d’une manière naturelle et détachée que le garçon de salle pouvait présenter sa carte à la brune. Sans doute était-elle la femme de celui qui venait de jacter. Pourtant elle semblait crispée, et d’une blancheur incroyable ! Pourvu qu’elle ne soit pas malade… merde, il n’avait aucune envie de passer la serpillière. Elle ne quittait pas des yeux le type aux quinquets d’un bleu froid. Ce fut à ce moment-là que Stéphan remarqua que ce gars avait un rictus sur les lèvres ! Un rictus de carnassier. Et la femme avait peur de lui, il en était persuadé. Le regard de l’homme croisa celui du steward et le glaça jusqu’au fond de ses tripes. La donzelle ne devait pas rigoler tous les jours avec ce zèbre ! Avec un soupir Claude s’abandonna à la recherche d’une douceur à la carte. Cet intermède lui permettait de s’imprégner des paroles de Michel. Chaque mot était disséqué dans sa tête. Comme si le fait de déchiffrer plus paisiblement les phrases de son mari pouvait en alléger le poids. Les lignes noires dansaient devant ses yeux soudain embués. Il ne pouvait pas lui avoir demandé de… non ! Elle avait sans doute mal interprété le sens de ce qu’il lui avait dit. De guerre lasse son choix s’arrêta sur les glaces et elle remit la carte devant elle. Au travers de ses larmes qui revenaient en force, elle vit que son mari avait toujours ce faux sourire, collé à la bouche. Il n’allait pas… quand même… lui ...
    ... faire cela ? De toute manière elle ne saurait jamais le faire… — oooOOooo — Michel la voyait là, faussement tranquille. L’idée lui était venue depuis quelque temps déjà. Lors de son dernier déplacement, il avait rencontré Jérôme. Il occupait les mêmes fonctions que lui dans une autre filiale du groupe qui les employait. L’autre plus jeune d’une dizaine d’années n’avait parlé que de cul pendant tous les déjeuners et dîners pris en commun. Il trompait son épouse éhontément et faisait profiter de ses prouesses sexuelles, tous les participants aux repas. Quand le Vosgien avait discrètement dit à son voisin de table que Jérôme était sans doute un fanfaron, celui-ci l’avait immédiatement détrompé. Il connaissait le gaillard et son épouse, pauvre cocue qui ne se doutait de rien. Le repas suivant, Jérôme s’était placé à la gauche de Michel. Et tout bas lui avait raconté des trucs impensables, des orgies à faire peur. Il lui avait aussi fait savoir qu’il n’aimait pas être traité de menteur. L’ami avait donc cafté… ce qui expliquait les remarques acerbes. Ensuite un verre en entrainant un autre, Jérôme et Michel s’étaient découverts des points communs et des attirances pour les belles plantes, brunes de préférence. Lui, qui n’avait jamais trompé sa Claude, avait cette nuit-là suivi son nouvel ami dans une réunion mondaine que l’autre avait lui-même organisée dans une garçonnière qu’il possédait en ville. Deux couples et une merveille brune étaient arrivés et attendaient le propriétaire ...
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