Le train gémira trois fois
Datte: 06/05/2018,
Catégories:
f,
fh,
gros(ses),
lunettes,
vacances,
train,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
nopéné,
... la porte. Un contrôleur vient de passer dans le couloir sans nous prêter la moindre attention. Cela a suffi à me faire sursauter, mais voilà qu’elle se lève prestement pour aller fermer la porte du compartiment et tirer les rideaux, puis elle reprend : — Ça n’est sûrement pas très original, mais le soir venu, dans ma chambre d’hôtel, je laisse mon imagination divaguer. Mes mains aussi. Et je me débrouille toute seule pour prendre mon plaisir. La particularité, c’est que parfois je m’enregistre au micro. Par curiosité, et pour faire plaisir à quelques-uns de mes amis qui apprécient beaucoup d’écouter mes enregistrements. Voilà ce que vous avez entendu lorsque mon casque s’est débranché. Ma dernière prise. Elle s’adosse à la porte close et me regarde, penchant la tête sur le côté. Elle rajuste ses lunettes rondes, un dernier coup d’œil en direction du couloir, puis retourne s’asseoir face à moi et pousse à nouveau le casque dans ma direction. — Est-ce que vous voulez l’écouter ? En exclusivité. J’étais justement en train de finir de l’éditer. Et comme vous l’avez dit, vous êtes curieux, non ? Je scrute son regard à la recherche d’un quelconque piège, mais je ne trouve rien d’autre qu’une légère appréhension. Sa respiration s’accélère alors que ma main se saisit du casque. La chaleur est maintenant étouffante ; la porte fermée et les rideaux clos n’arrangent rien Je tremble en enfilant les écouteurs sur mes oreilles, mais je suis bien infoutu d’en déterminer la cause exacte : ...
... la gêne ? La chaleur ? Ou tout simplement le trouble qui s’est emparé de moi à l’écoute de son petit laïus ? Sûrement un peu de tout ça. Elle retourne à sa place et lance la lecture, sans jamais me lâcher des yeux. Elle guette mes réactions : je suis devenu, sans même le savoir, son sujet d’expérimentation. Dans quelle situation me suis-je encore fourré ? Tout d’abord, je n’entends rien. Je lève les yeux vers elle, interrogateur, mais je ne rencontre que son sourire joueur qui m’invite à attendre. Puis je crois entendre une voix, étouffée et lointaine, comme dans un oreiller. Et j’entends à nouveau les gémissements, discrets mais persistants, qui se répètent lentement, s’amplifient et gagnent en volume. Et à mesure que le son de sa voix se fait entendre dans les écouteurs, je vois son sourire qui s’élargit un peu plus. Je ferme les yeux, instinctivement, pour me concentrer sur ces gémissements de plaisir qui gonflent, parfois interrompus par un rire coquin ou par quelques mots susurrés tout contre mon oreille : « Caresse-moi… Encore… Juste comme ça… » À bout de souffle, haletante, sa voix me donne l’impression de parcourir mon corps comme une caresse invisible. J’ouvre les yeux. Elle a ouvert son chemisier, toujours assise confortablement dans le fauteuil d’en face, et ses doigts courent sur sa chair exposée, ses seins lourds libérés de leur carcan, son ventre rond, son bassin encore prisonnier de sa jupe si sage. Je vois ses lèvres qui murmurent des mots que je ne peux pas ...