Le train gémira trois fois
Datte: 06/05/2018,
Catégories:
f,
fh,
gros(ses),
lunettes,
vacances,
train,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
nopéné,
... perdre la raison. Et j’aimerais que tu me fasses mal, que tu m’attrapes et que tu fasses de moi tout ce que tu veux. Là, maintenant, j’aimerais sentir ta queue raide contre moi… contre mes fesses, contre ma chatte brûlante… ta main dans mes cheveux, contre mes seins… Si seulement tu pouvais voir l’état dans lequel je suis… tu n’hésiterais pas une seule seconde, je crois. Moi, je la vois. Mais sa voix me paralyse. Elle a écarté ses jambes, les pieds posés sur la table, et elle continue de se branler sous mes yeux, un air de défi sur le visage. Et je reste immobile, à ma place, fasciné par ce spectacle indécent qui s’offre à moi sans prévenir. J’aimerais pourtant me jeter sur elle, obéir à sa voix qui me murmure maintenant des mots crus et sans ambiguïté. C’est comme si ses paroles se faisaient de plus en plus chaotiques et décousues. Elle gémit, encore et encore, et je ne parviens même plus à savoir si la voix que j’entends provient de l’enregistrement ou bien de sa bouche à elle, juste là en face de moi. Son visage se tord, elle se mord les lèvres et lutte pour réprimer ses soupirs. Mais dans le casque, je l’entends rugir et supplier comme une damnée : — S’il te plaît, donne-la-moi… je n’en peux plus… Fais de moi ton jouet, fais de moi ce que tu veux, mais fais-moi jouir encore… Frappe-moi s’il le faut, attrape-moi et baise-moi profondément, je t’en supplie… Je n’en peux plus de rêver de toi ; mes mains ne suffisent plus : je veux sentir les tiennes contre ma peau. Je veux ...
... te sentir exploser, jouir en moi, encore, et encore… et encore… parce que je sens… je sens que je vais venir. Sa main accélère frénétiquement. Elle ne prête plus attention à moi, maintenant ; les yeux clos, elle se laisse complètement aller à son plaisir. Son corps est secoué de tremblements, ses muscles se tendent à chaque vague de plaisir qui la traverse et la laisse tremblante. Dans le casque, ses gémissements et ses suppliques se transforment en grognements animaux à mesure qu’elle s’abandonne complètement. Je la regarde s’arc-bouter une dernière fois sur son fauteuil alors que retentit dans mes oreilles un long soupir de satisfaction. Puis un rire. Mutin. L’enregistrement se termine là-dessus, mais je reste paralysé, incapable de bouger le moindre muscle. Je sens tout mon corps se tendre sous l’effet de l’excitation ; ou bien est-ce la chaleur ? Ma vision se trouble. Mon inconnue m’observe, attentive Nous restons face à face, en silence pendant plusieurs longues minutes, à nous dévorer du regard l’un l’autre sans pouvoir dire un mot. Moi, au sommet de mon excitation et elle satisfaite et visiblement très heureuse de son petit effet. Elle reprend sa respiration, souriante, quand une sonnerie retentit dans le train, suivie du grésillement des haut-parleurs : — Nous arrivons en gare de Montpellier, terminus de ce train. Les voyageurs sont invités à descendre sur le quai. Je tourne la tête et j’entends la grande cavalcade des voyageurs qui se précipitent dans le couloir pour ...