L'instit
Datte: 19/07/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
fsodo,
initfh,
f+prof,
... avoir un jardin si bien soigné sans embaucher de personnel. Dès le lendemain, à l’école, j’ai fait part de mon enquête et des conclusions que j’en avais tirées. Tous m’ont approuvé et m’ont dit d’adresser une lettre au recteur. C’est ce que j’ai fait, en courrier recommandé. Le lendemain soir, le téléphone a sonné dans mon studio, c’était le recteur en personne qui me demandait de l’excuser, naturellement il n’était pas question de pédophilie. Toutefois, le conseil de discipline avait été convoqué, il aurait lieu, mais je n’avais pas à m’inquiéter pour la suite. Tout heureux, j’ai téléphoné immédiatement au directeur pour lui faire part de la nouvelle. Et le lendemain, tout le personnel était au courant. Désormais, j’étais tranquille. Il m’a fallu me déplacer pour assister à mon jugement. Pas d’accusation de pédophilie. Pour ma méthode d’enseignement, on m’a trouvé tort de continuer à l’appliquer. Et pour marquer la désapprobation, j’ai été avisé que je serais muté, sans autre précision. À la sortie, le recteur m’a pris en particulier dans son bureau. — J’ai demandé votre mutation, vous serez tranquille avec les parents et pourrez appliquer la manière de travailler qui vous conviendra, mais sans faire de bruit. Et l’on vous oubliera. La punition était légère, et surtout l’arrangeait bien. Mais pour moi, c’était quitter mes amis, sans connaître mon point de chute. Le lendemain, je suis allé raconter mon procès à l’équipe. Ils étaient tous tristes de me voir partir l’an ...
... prochain, je mettais de l’animation dans l’école. Je serai tranquille jusqu’à la fin de l’année scolaire, plus qu’un mois. À la sortie, Catherine m’a abordé. — Michel, avant ton départ, j’aurais aimé te parler. Que se passait-il ? D’abord elle m’appelait par mon prénom ! Puis elle qui était si montée contre moi, me demandait un rendez-vous. — Volontiers, quand tu veux. Allons dans une classe.— Non, je préférerais dans un lieu discret où personne ne risque de nous entendre.— Alors, je ne vois que deux endroits possibles, chez toi ou chez moi.— Chez moi, c’est difficile, il y a mes parents. Plutôt chez toi, si cela ne te dérange pas. Je te fais confiance.— Quand tu voudras, je suggère samedi, après le déjeuner. Je crois que tu as mes coordonnées. J’ai choisi cette heure, elle se sentirait tranquille, ce n’est pas un moment où je risquerais de la violer. Bien que je l’aurais fait volontiers. J’avais mis de l’ordre dans mon studio, préparé des biscuits, la cafetière était garnie et les sachets de thé dans le placard. À quatorze heures pile, elle sonnait. Je l’ai accueillie avec un grand sourire, une poignée de main mais je n’ai pas voulu l’embrasser. Elle semblait crispée. — Entre, Catherine. Je suis heureux de te recevoir chez moi.— Tu as eu pas mal d’ennuis ces derniers temps. Sur ta méthode de travail, que je n’approuve toujours pas. Mais j’ai été écœurée lorsque l’on t’a accusé de pédophilie. J’ai certes pour principe de ne jamais avoir un contact physique avec les élèves. Mais je ...