L'instit - Histoires de Sexe

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... dois reconnaître qu’avec toi, cela se révèle efficace.— Comme tu le sais probablement, je suis orphelin, ai transité de familles d’accueil en foyer. Jusqu’à sa mort, ma mère me cajolait tous les soirs et c’était un moment magique pour moi. Brutalement, je n’ai plus jamais eu de signes d’affection aussi merveilleux. Certes, je n’ai jamais eu à souffrir de mauvais traitement et les familles qui m’ont gardé ont été très accueillantes. Après mon bac, en poursuivant mes études, j’ai travaillé plusieurs années dans un orphelinat. J’ai essayé de donner un peu d’affection à tous ces enfants malheureux. Et j’ai obtenu des résultats étonnants. Les plus désespérés ont repris goût à la vie, suivi un cursus scolaire à peu près normal. J’ai décidé d’appliquer cette méthode dans ma classe.— Je te comprends et tu as bien réussi. Mais je n’ai pas été formée pour ça. Tout en ne t’approuvant pas, je n’ai jamais considéré tes contacts comme de la pédophilie. Et j’ai protesté de toutes mes forces.— Mais que vaut la protestation d’une institutrice auprès du rectorat !— Plus que tu ne le penses. Car, j’ai des contacts là-bas et on tient souvent compte de mon avis.— Là, je t’avoue que je suis stupéfait. Si je comprends bien, c’est toi qui as enrayé l’accusation mensongère.— Oui, le recteur est mon oncle et il aime bien avoir l’avis d’une simple institutrice. Je venais d’ailleurs pour te parler de cela. J’étais jalouse de ton succès. Quand les parents de Sylvain sont venus me voir après votre ...

... entretien, je leur ai dit que s’ils n’étaient pas satisfaits, qu’ils rassemblent les parents mécontents et qu’ils écrivent à l’académie. Mais je pensais qu’il s’agissait de ta méthode de travail.— Alors, c’était toi le professeur qui les avait conseillés !— Oui. Mais quand tu nous as fait part de la faute dont on t’accusait, j’ai été scandalisée, catastrophée. J’ai immédiatement téléphoné à mon oncle. Après ton enquête, je lui ai indiqué la manière dont il avait obtenu les signatures. Inutile de te préciser la manière dont il a pris la chose. Mais la machine était lancée et il ne pouvait l’arrêter. Voilà la raison de ta comparution devant le conseil de discipline. J’ai préféré t’informer de la vérité, car si tu l’avais apprise par la suite, tu aurais été fou de colère et tu m’aurais détestée.— En effet, cela aurait été ma réaction et j’aurais été extrêmement déçu. Car, dès le premier jour, pour toi, je ressentais un sentiment qui n’était pas de l’aversion, tout au contraire ! Mais j’ai été déçu par la manière dont tu as voulu me conseiller. M’apprendre comment se comporter envers les enfants ! Mais j’avais des années d’expérience, en tant qu’orphelin d’une part et plus tard en tant que responsable de ce type d’enfants.— Moi aussi, quand je t’ai vu, mon cœur a battu un peu plus vite. Mais comme tu semblais un peu en retard, j’ai pensé que tu manquais d’expérience et je me suis dit qu’en te conseillant tu te rapprocherais de moi.— Eh bien, voilà un malentendu réglé. Maintenant nous ...