1. L'instit


    Datte: 19/07/2017, Catégories: fh, Collègues / Travail Oral pénétratio, fsodo, initfh, f+prof,

    ... informer le directeur et mes collègues. Je leur ai raconté notre entrevue, les accusations de pédophilie. Je connaissais les mesures qui étaient prises dans ces cas-là. Je leur ai indiqué que je voulais connaître les rédacteurs de cette lettre afin de leur demander pourquoi ils n’étaient pas venus se plaindre directement à moi. — Je suis très inquiet, car avec un pareil motif, c’est d’office la révocation. Surtout l’interdiction d’avoir des contacts avec les enfants dans tous les domaines, une réputation infamante qui me désignera à la vindicte populaire et me fermera les portes de toutes les entreprises. Fonctionnaire, je n’aurai pas droit aux indemnités de chômage, ce sera la misère. Et peut-être la prison. Mais je vais me défendre. Si je suis accusé, je vais prendre un avocat, demander toutes les pièces du dossier, le témoignage des enfants. Et quand je serai reconnu innocent, je poursuivrai les rédacteurs de cette lettre pour diffamation. Enfin, je saurai quel est le professeur qui a initié cette démarche Tous les enseignants ont été scandalisés et m’ont assuré de leur soutien dans cette épreuve. J’étais maudit. Après le décès de ma mère, celui de Josette, de Jean-Pierre, la séparation d’avec Adeline, j’étais vraiment damné. Quelques jours plus tard, j’ai reçu un courrier recommandé m’indiquant que je comparaîtrai devant le conseil de discipline et contenant la copie de la lettre d’accusation. À la consultation de la liste des plaignants, j’ai vu le nom du père de ...
    ... Sylvain. Ensuite celui de Plaignel, un catholique intégriste, conservateur, opposé au divorce, à l’avortement, au PACS, etc. Normal. Mais pour les quatre noms suivants, j’ai été étonné, n’ayant eu aucun problème J’ai décidé de mener mon enquête. Inutile d’aller voir les deux premiers, ils refuseraient de me parler. Lorsque j’ai rendu visite la première famille, le père a paru embarrassé. Puis il m’a avoué qu’il entretenait le jardin des Bertrand sans être déclaré. Ce dernier l’avait menacé de se passer de ses services s’il ne signait pas. Et il m’a dit que c’était également le cas du deuxième, l’épouse était femme de ménage au noir chez les parents de Sylvain et avait reçu les mêmes menaces. Quant aux deux derniers, c’étaient des immigrés, j’étais étonné, ils étaient tous deux venus me remercier pour les progrès de leur enfant. Quand je me suis présenté chez eux, j’ai été reçu avec enthousiasme, je me suis demandé pourquoi. — Monsieur Bonnefoi, vous avez reçu la lettre de félicitation que vous a envoyée monsieur Bertrand ?— Une lettre de félicitation ?— Oui, il m’a demandé, et aussi à Abdel, de la signer.— Et qu’est-ce qu’il y avait écrit.— Euh, nous, on sait pas lire. Mais nous étions tellement contents de vous faire plaisir, qu’on a signé. J’avais l’explication des six signatures. J’allais démontrer que c’était une tricherie, mais surtout j’allais dénoncer le travail au noir, l’utilisation de gens sans contrat. Il serait difficile aux Bertrand d’expliquer comment ils pouvaient ...
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