L'instit
Datte: 19/07/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
fsodo,
initfh,
f+prof,
... venir ici. Vous pensez si tout le monde a été heureux que vous acceptiez le poste ! J’ai suivi le maire. Nous sommes arrivés dans une grande salle, bien chaude, où une dizaine de personnes étaient rassemblées autour d’une immense table déjà parée de ses couverts. Le maire a fait les présentations. Chacun est venu, m’a touché la main. Je n’ai pas retenu les noms. J’ai été installé à la place d’honneur. Que dire du repas ? D’abord, de la charcuterie du pays, de la vraie, délicieuse. Puis on m’a cité le nom des plats suivants, je n’en avais jamais entendu parler, mais ils se sont révélés exquis. Puis, le plateau de fromage, que des spécialités du coin. J’avoue qu’à la fin de ces agapes, j’étais rassasié pour une semaine. Je crois que je n’avais jamais autant mangé. Mais les autres convives ne semblaient pas être incommodés, reprenant du fromage ! Puis chacun s’est retiré afin de vaquer à ses occupations. Le maire m’a invité à passer dans son bureau avec Jacques, mon prédécesseur et Françoise l’institutrice. Alors ont commencé les discussions sérieuses. D’abord, si cela ne me dérangeait pas, Jacques viendrait le lendemain en classe pour me présenter les élèves. Je leur ai dit que j’étais enchanté, et qu’il pouvait venir autant qu’il le voudrait, j’aurai besoin de ses conseils. J’ai vu le vieil homme absolument ravi. Je m’étais fait un ami. Le logement, était dans l’école, un de ceux qu’occupaient autrefois le directeur et quelques instituteurs. Jacques et Françoise étant ...
... originaires du village, préféraient habiter chez eux. L’appartement qui m’était dévolu était inoccupé depuis plusieurs années, mais il avait été remis en état en prévision de mon arrivée. Mais comment chauffer cet ensemble ? Le maire m’a rassuré, il y avait un chauffage central au bois pour l’école et les logements, et on avait prévu suffisamment de provisions. Oui, mais comment assurer le ménage ? — Monsieur Bonnefoi, c’est là un point un peu délicat. La mairie ne peut embaucher une femme de ménage, notre budget ne nous le permet pas. Je me doute que vous ne pourrez accomplir vous-même cette tâche. Il vous faudrait trouver quelqu’un de compétent.— Mais je ne connais personne ! Je suis prêt à payer une dame qui accepterait. Je n’ai pas de loyer, ce serait une compensation.— Je suis heureux de vous entendre parler ainsi. Dans le village, il y a une veuve avec deux enfants à charge. Elle touche une petite pension, les allocations familiales, mais ne survit que grâce à la générosité des villageois. Cette situation la gêne, elle aimerait être indépendante. Elle serait prête à prendre cet emploi.— Mais, ce serait parfait. Quand et où pourrais-je la rencontrer ?— Je lui ai demandé de passer, elle doit être avec ma femme. Le maire est allé chercher cette dame. Je m’attendais à une personne âgée. Non, elle n’avait guère plus de trente ans, était habillée simplement mais avec goût. La discussion a été courte. Je lui ai proposé trois cent euros par mois, avec des chèques emplois, ce qui lui ...