L'instit
Datte: 19/07/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
fsodo,
initfh,
f+prof,
... célibataire à notre grand désespoir, me dit-elle. Pourtant elle est très jolie, pas timide, a un bon métier, elle est infirmière au CHU. Certes, elle a des horaires de travail décalés, assez difficiles à vivre, aujourd’hui elle assure de treize heures à vingt-et-une heures. Elle loge toujours à la maison, mais elle a une chambre avec entrée indépendante afin de ne pas nous déranger. Je me doute, dit Isabelle, qu’elle doit y recevoir des garçons, nous n’avons rien contre, elle est majeure. Et, malgré ce, pas de prétendant, ni fiancé, elle est difficile dans ses choix. Elle n’avait d’ailleurs pas compris pourquoi Jean avait décidé de mon départ, mais du moment que j’étais d’accord, elle ne s’y était pas opposée ! Elle ignorait donc le motif exact, ni le père ni la fille n’avaient parlé. Je me suis excusé, j’avais quelques courses à faire, je reviendrai à six heures. Isabelle m’a invité à dîner. À peine sorti, j’ai téléphoné à Nadine, lui indiquant que je serai probablement en retard en lui en précisant les raisons. Elle m’a répondu que je pouvais dîner où je voulais, mais que devais impérativement assurer le service de nuit. Quand je suis revenu pour rencontrer Jean, il était déjà là, m’attendais avec impatience. J’ai dû raconter mon histoire en détail, sauf ceux un peu scabreux. Les ennuis avec mon premier poste, ma mutation en Lozère, l’accueil chaleureux que j’y avais reçu. Je voulais les tenir au courant mais je n’avais pas leur adresse. Pendant tout le repas nous avons ...
... parlé, je me sentais en famille, moi qui n’en ai jamais eue. En les quittant, j’ai entrevu une femme qui entrait par la porte voisine, probablement Adeline. Je me suis bien gardé de l’aborder, j’aurai eu trop de retard chez mon hôtesse. Nadine était déjà en tenue quand je suis arrivé, ou plutôt en absence de tenue. La nuit précédente, j’avais eu l’initiative, mais aujourd’hui, elle m’a indiqué que c’était elle qui décidait. La sonnerie de mon portable m’a tiré de mon sommeil. Ma compagne était déjà partie au travail. J’ai décroché. C’était Adeline qui a commencé par m’engueuler de ne pas l’avoir attendue, hier au soir. Aujourd’hui, elle était de repos et me convoquait (c’est le mot qu’elle a utilisé) pour midi au restaurant. J’ai laissé un mot à Nadine, lui précisant que je partais faire des recherches pour un logement. Je ne tenais pas à lui indiquer que c’était une femme qui m’avait invité. Je suis arrivé à midi à l’endroit indiqué. Je me demandais si j’allais la reconnaître, j’avais laissé une gamine, comment serait-elle à présent. Personne devant le troquet. Soudain, j’ai entendu que l’on cognait de l’intérieur contre la devanture, c’était une femme. De la main, je lui demandai si cet appel m’était destiné. Elle a hoché de la tête. Je n’avais pas bien distingué celle qui m’appelait. Aussi, en entrant, j’ai cherché. Un bras s’agitait en l’air, ce devait être elle. Une femme me souriait et me faisait signe. Mais comment aurai-je pu reconnaître dans cette beauté le fruit vert ...