Escapade
Datte: 15/05/2018,
Catégories:
hh,
hbi,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
complexe,
bizarre,
telnet,
volupté,
hsoumis,
cérébral,
Oral
hsodo,
init,
... Mon corps était froid, j’avais le teint blanc, mon cœur battait lentement. Mes lèvres restaient fermées, et c’était comme si elles le resteraient toujours. Alors, observant sans conviction le décor tout autour de moi, j’aperçus un sentier de terre de mon côté de la route qui partait vers la droite, dans l’obscurité. Si j’avais réfléchi à cet instant, l’idée de me fondre encore plus dans le noir m’aurait certainement plu. Mais je ne réfléchissais plus depuis bien longtemps. Je me dirigeai vers le sentier machinalement, sans l’avoir réellement décidé. La balade le long du sentier était agréable. La terre caressait mes pieds meurtris et cela me soulageait. Derrière moi, la lumière des lampadaires disparaissait. Petit à petit, le silence se dissipait. Mes pas sur la terre et les graviers étaient un peu plus bruyant, mais il y avait autre chose. Pas loin d’ici, j’entendais un ruisseau couler. Le ruissellement était agréable, alors je décidais de m’y rendre. Ce ruisseau coulait pas loin du sentier, vers la gauche. Je quittai alors mon chemin pour marcher dans l’herbe. Au fur et à mesure que j’avançais, je ressentais une immense sensation de fraîcheur. Quand j’aperçus le ruisseau, quelque chose m’intrigua : il y avait une forme blanche près de lui. C’était un corps de femme. Celle-ci était assise devant le ruisseau, entièrement nue. Elle ne m’avait pas encore entendu arriver. Je me figeai sur place et l’observai : elle ne bougeait pas. Sa peau était d’une blancheur inouïe, elle ...
... brillait comme une seconde lune sous les étoiles. Elle avait de longs cheveux blonds scintillants, portés par le vent. Je ne voyais pas son visage depuis ici, car il était masqué par les vagues de sa chevelure. Lorsque j’arrivai vers elle, elle ne fit toujours pas un geste. Je m’assis donc à côté d’elle, devant le ruisseau, sans dire un mot. Le ruissellement était doux et agréable. Le silence aussi. Un certain temps s’écoula, un temps peut-être très long. À vrai dire, c’était bien le dernier de mes soucis. Je ne voyais plus qu’elle et moi, et lui, le ruisseau. Nous étions tous les trois très bien, me semblait-il… Je mis ma main sur la sienne. Cela s’était fait tout naturellement. Ma main était sur la sienne, tiède, et nous ne bougions plus à nouveau. Je me sentais heureux. Lorsque, alors, je la regardai, elle tourna le visage vers moi. Nos regards se croisèrent. Elle me fit un petit sourire timide, et puis porta à nouveau son attention sur le petit ruisseau. Moi, je continuai à la regarder. Elle avait un visage de petit chat. Son sourire angélique me donnait envie de tout oublier. Ses joues de les croquer. Tout en elle était doux, tout autour d’elle était vie. Je vivais à côté d’elle, et de ses joues ravies. Je fus pris d’un désir naissant et j’approchai ma main gauche de sa poitrine. Elle ne disait rien, ne regardait pas ma main. Je gagnai en courage et posai ma main sur son sein. Elle se tourna vers moi, rapidement. Tout se déroula très vite. Elle se leva, me repoussant, un ...