1. Einstein (14)


    Datte: 18/05/2018, Catégories: Zoophilie,

    ... porte. La voix qui l’interpellait à travers le panneau de chêne était celle de Marc. — Va-t’en, Marc ! Je ne t’ouvrirai pas de toute manière. Inutile que tu reviennes me déranger au milieu de la nuit. Einstein ne te laisserait pas entrer — allez, Maryse, s’il te plait, ouvre-moi. Je sais que tu as envie de baiser, tu es en manque, je le sais. — Je te demande de partir... ou j’appelle la police. File. — Salope ! Tu ne perds rien pour attendre... on se reverra, je te ferai passer le gout du pain. Puis un bruit énorme, comme s’il venait de casser quelque chose. D’autres voix, une ou plusieurs, difficile à évaluer, aux abords de la maison. En vitesse elle passait la laisse à son chien et munie d’une lampe ouvrait enfin sa porte. Affalé dans sa poubelle, Marc pris dans le pinceau lumineux de sa torche avait une mine déconfite. En relevant la lumière, Guillaume se tenait debout et se frottait la main. — Guillaume ? Mais... qu’est-ce que tu fais là ? — J’ai entendu ton chien qui hurlait et j’ai bien senti que quelque chose n’allait pas. Alors j’ai rappliqué ici illico. J’ai trouvé ce zigoto qui jouait les gros bras derrière ta porte. — Mais, vous vous êtes battus ? — Oh ! Je n’ai fait que me défendre. Il a voulu me sauter dessus quand je lui ai demandé ce qu’il te voulait. Alors je lui ai collé un marron et le voilà bien à l’aise dans tes poubelles. Mais c’est bien là qu’on range les ordures, non ? — Marc... tu devrais partir. Inutile de revenir, tu vois, je n’ai plus besoin ...
    ... de tes services, pour rien et surement pas pour tes menaces et tes insultes. Alors, file, vite avant que nous appelions les flics. Il venait de se relever et une petite griffure sur la joue restait le seul trait d’union entre sa gamelle et les poubelles de Maryse. Voyant qu’il n’était pas le plus fort, il prenait le parti de dégager rapidement. Dans la rue, le crissement nerveux des pneus de sa bagnole indiquait son départ définitif, aux nouveaux amants. Ils étaient allés chez Guillaume et Einstein avait retrouvé sa belle. Il tournait autour alors que leurs maîtres prenaient un café. Maryse avait regardé la main de son Jules. Juste un zeste endolori, rien n’était cassé. Demain il n’y paraitrait plus. L’homme s’était rapproché et avait enlacé sa conquête. Ils s’embrassaient sans se préoccuper de la danse étrange des deux chiens. Puis alors que robe retroussée elle haletait sous les coups de boutoir de son ami, effarée, elle criait une phrase qui mettait un long moment à monter au cerveau de l’homme en train de la besogner. — Re... regarde nos bêtes ! — Quoi, tu as mal quelque part ma belle ? — Non, non, mais... — Mais quoi, tu veux que nous cessions nos jeux ? — Regarde nos chiens ! Alors levant les yeux enfin vers les deux bestioles, Guillaume éclatait de rire. — Merde, il va lui faire des petits... elle est en chaleur depuis ce matin... Oh ! Ce n’est pas grave, après tout, nous faisons aussi la même chose non ? Ils ont aussi droit à leurs bons moments alors laissons les ...
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