Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)
Datte: 24/05/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
entreseins,
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
... Alors, tu me fais la visite guidée ?— Viens, dis-je en prenant sa main. Le deck, je l’ai gardé tel quel. Tu vois les ouvriers ont simplement renforcé le plancher et les marches. Revenir sur Crazy Island, réhabiliter la maison, la moderniser, la rendre autonome : tel était le projet que j’avais bâti lors de ma longue insomnie d’après réveillon. L’île étant la propriété du gouvernement péruvien, je m’attendais à quelques difficultés, or il n’en a rien été. Dès le lendemain de Noël, j’avais appelé le commandant de la base. Il m’avait mis en relation avec un représentant du ministère de la Marine. Tout avait été réglé par téléphone (le fait que nous ayons accordé l’exclusivité de nos déclarations à l’aéronavale péruvienne joua en ma faveur), il me fallut seulement monter à Paris dès le début de l’année pour signer un bail qui, pour un loyer dérisoire, me rendait locataire de la maison jusqu’à ma mort. Le plus compliqué et le plus onéreux fut de trouver les artisans pour rénover la maison et les amener sur l’île avec le matériel. Ça m’a coûté bonbon, mais aujourd’hui, nous visitons une demeure écologique, à la pointe des innovations technologiques. — D’abord, il a fallu reprendre le toit, poser des panneaux solaires, puis s’occuper des pièces. Au fond, à droite, est installée toute la machinerie : chauffage, production d’électricité, etc. Dans la pièce, où on stockait le bois, j’ai aménagé – enfin les ouvriers – notre chambre, lui chuchoté-je à l’oreille. J’en profite pour ...
... l’embrasser dans le cou. J’aurais pas dû. — Tu me la fais visiter… en détail… tout de suite. J’espère que le lit est bon et que c’est bien chauffé. D’ailleurs j’aimerais vérifier, réplique-t-elle en me tirant à l’intérieur de la pièce. Elle ôte promptement son empaquetage hivernal. Son dépoilage ne s’arrête pas là. Quelques secondes plus tard, un petit tas de fringues repose en vrac au pied du lit. À peine ai-je le temps d’apercevoir son corps nu, qu’elle se glisse sous les draps en maugréant hypocritement : — Le chauffage, c’est pas vraiment ça. Tu n’aurais pas un truc d’appoint par hasard ? Le hasard fait bien les choses, j’ai justement « un truc d’appoint ». Un second tas à côté du premier et je la rejoins sous la couette. Nous nous enlaçons étroitement, presque chastement. Nous restons, connement diraient certains, dans cette position un long moment à nos bouffer des yeux, à nous caresser le visage. Pas de précipitation, simplement le plaisir de se retrouver. La soixantaine me ramollit vraiment le cerveau, mais heureusement pas la… La chasteté s’arrête où commencent la tension de ma bite et celles de ses tétons, car soudain, sans aucun signe avant-coureur, c’est l’explosion, c’est six mois de frustration, d’absence, d’abstinence qui volent en éclats, c’est une bombe thermonucléaire qui nous pète à la gueule. Je ne sais pas quel a été le déclencheur, je ne sais pas qui a commencé. Nous sommes tranquillement scotchés l’un à l’autre, nous bécotant gentiment, nos mains lancées dans ...