1. Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)


    Datte: 24/05/2018, Catégories: fh, hplusag, entreseins, Oral 69, pénétratio, fsodo,

    ... tout, mais je savais ce que j’allais faire. Elle me trouva adossé à un oreiller, les yeux dans le vague. En me caressant le visage, elle me dit d’une voix inquiète : — Tu ne m’en veux pas ?— T’en vouloir et de quoi ?— Tu sais bien ce que je veux dire.— Certes non. Nous avons passé un super Noël et tu m’as permis de comprendre que je devais me reprendre en main.— Et ?— Je sais ce que je vais faire. Si tu es satisfaite de mes services, j’aimerais que nous passions le réveillon ensemble et ensuite… Je lui expliquai ce que j’avais décidé et nous reprîmes nos travaux pratiques. Travaux pratiques qui prirent fin lors de mon départ. ********** Ou presque 11 juin 1997(suite) : Viendra, viendra pas ? Ce mantra tourne en boucle dans ma tête. Ce jour doit marquer nos retrouvailles. Mais que va-t-il se passer ? Cette période de solitude m’a permis de faire le ménage dans mon esprit. Aujourd’hui, pour moi, il ne subsiste aucune ambiguïté. Je sais ce que je veux. Il ne me reste plus assez de temps pour tergiverser alors je vais profiter. Sursaut. L’avion, cette fois, je l’entends, j’en suis sûr. Finalement, elle est venue. Une joie intense, la peur aussi qui me tord le ventre. Je n’arrive pas à croire que dans quelques minutes, elle va être là. Pourtant, lorsque je lui ai proposé, sa réponse a été spontanée. Je me lève précipitamment. Trop pressé de la retrouver, je heurte la table, les deux coupes et la bouteille prennent un aller simple pour Parterre. Je suis déjà au bas des ...
    ... escaliers. L’hydravion approche du petit ponton que j’ai fait installer. Lorsque j’y arrive, Ernesto vient de couper les moteurs du petit appareil. Trente secondes plus tard, elle est dans mes bras, brève étreinte, rapide baiser, tendre, mais chaste puis j’aide Ernesto à descendre les bagages. Il refuse le verre que je lui propose avec un clin d’œil égrillard, prétextant qu’il a un horaire serré. Pour dire vrai, nous n’insistons pas. Dès que l’avion glisse sur la lagune, le temps paraît s’arrêter. Nous sommes là figés, face à face, les yeux dans les yeux. Effrayés, sans doute l’un comme l’autre par ce qui peut ou pas se passer. J’ouvre le bal. — Tu es, tu es, tu es… très belle, niaisé-je.— Tout ça pour ça ! J’ai fait près de cinquante heures d’avion dont certaines dans un confort relatif pour entendre ça !— Ben oui, les grandes envolées lyriques et moi…— Alors, tais-toi et viens. Elle me tend les bras. Ce geste balaie tout : les peurs, les doutes. Nous nous étreignons violemment. Nos lèvres se rejoignent pour un baiser qui n’a plus rien de chaste. Nos langues se battent pour savoir laquelle aura la préséance, nos mains se sont déjà glissées sous nos vêtements. Malgré le froid, nous avons très, très chaud. Il nous faut bien que nous reprenions notre souffle. La tenant par les épaules, je la regarde intensément. — Ça fait 177 jours que j’attends ce moment— Tu as compté ? J’acquiesce d’un signe de tête, je suis trop ému pour parler — C’est nettement mieux que « t’es belle, tu sais !». ...
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