Extraits du journal de Marianne
Datte: 20/07/2017,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
Partouze / Groupe
fsodo,
... soupçonne que cela lui plaisait. À moi aussi d’ailleurs et même beaucoup. Je ne pense pas que c’était ce que Pierre cherchait et il l’a senti. Aussi, les semaines suivantes, m’a-t-il avoué qu’il attendait que je me sépare de Marc. Il me voulait, il me voulait, à la folie. Je ne sais plus où j’en suis et je m’affole. Jamais je n’avais imaginé cette évolution de nos rapports, à tous le trois. C’est décidé, demain j’en parle à Marc. Extrait n° Dix-sept J’en ai parlé à Marc et, jusqu’à ce jour je n’ai plus rien écrit dans mon journal que je pourrais appeler, à l’instar de je ne sais plus que auteur : « repères pour Marc ». Mais voici qu’en ce début de juin, je pars dans les Landes en voiture, rejoindre Pierre dans un site VVF. Sur le trajet je me suis arrêtée un jour à Clermont Ferrand. J’avais décidé, pour lui, de « m’engarçonner » un peu. Passage chez le coiffeur pour une coiffure courte (et, en voyant tomber mes cheveux j’ai pleuré un instant sur Marc), achats d’habits pour ressembler à un jeune homme décontracté. Ma vision dans la glace m’a prouvé que j’étais toujours une fille malgré mon manque de seins. Mais tant pis, au moins je me rapprochais de l’idéal de Pierre. Mes pensées sont confuses. Aimerais-je Pierre au point de vivre avec lui ? Ce serait aussi faire le deuil de mes seins, de mon vagin, de ma nature de fille et ne recevoir mon amant que par derrière. Cela ne me faisait pas vraiment peur. Maintenant ! Mais plus tard ? Vais-je simplement vivre une aventure avec ...
... un être que j’adore ? Déjà je regrette notre décision de ne pas nous téléphoner avec Marc et pourtant mon cœur bat d’émotion dans ma poitrine à l’approche des Landes et de Pierre qui m’attend. Extrait n° Dix-huit Voilà, je suis arrivée. De loin, je vois Pierre qui vient à ma rencontre. En le regardant une émotion m’étreint et je suis obligée de m’appuyer sur la carrosserie de ma voiture. J’aime, j’aime tellement cet homme intelligent, calme, bon compagnon, exigeant et si fragile à la fois. Je veux vivre ma vie sous ce regard qui fait de moi, selon sa volonté : une petite fille ou un jeune garçon, ou une étudiante brillante en passe de devenir une excellente chercheuse. Est-ce vraiment important pour moi de savoir que probablement il ne me prendra uniquement que par derrière ? En tous cas je sais qu’il est capable d’implanter par cette voie dans mon corps (le mot est bien choisi, j’en suis fière !) un orgasme déchirant et qui en réclame encore et me laisse des traces longtemps. Très différent de ce que je ressens avec Marc. Oh Marc, faudra-t-il que je me sépare de toi, faudra-t-il ne plus connaître tes caresses sur mes seins. Un sanglot m’a probablement échappé car je me suis éveillée de mes réflexions en entendant la voix angoissée de Pierre me dire : — Marianne, Marianne, tu n’en peux plus. Est-ce le voyage qui t’a fatiguée. Viens te reposer chez nous. Il me tenait serrée dans ses bras, une première pour lui, sans pour cela m’embrasser. Mais mon cœur battait d’émotion et de ...