Amsterdam (deuxième partie)
Datte: 29/05/2018,
Catégories:
Hardcore,
Lesbienne
Amsterdam (la suite)Pour ceux qui connaissent le climat des Pays-Bas, vous savez que, dès que le soleil se couche les températures chutent rapidement ; même si on est au début de la deuxième semaine du mois de Juin. Alors, dès que nous nous sommes trouvés dans la rue, la petite veste en cuir que j'avais mise sur mon chemisier ne me servit à grande chose : l'air frisquet du soir néerlandais, me transperça jusqu'à la moelle et je me suis mise à grelotter comme si j'étais nue :Purée ! Ça caille ! Tu n'as pas froid, Monique ?Oh ! Notre princesse a froid, monsieur, ricana mon amie.Monique a le sang très chaud, n'est-ce pas, ma tigresse ?Je ne plaisante pas... Je suis frigorifiée !Allez, mon chou, prête lui ta veste, à notre belle princesse.François l'enleva et me la posa sur les épaules, me frottant les bras et le haut du dos et me serrant contre lui. J'eus un mouvement de recul qui le surpris :Qu'est-ce qu'il y a ?Excuse-moi, François... C'est ton odeur, ton parfum... Aqua di Gió, n'est-ce pas ?Si... Tu ne l'aimes pas ?Moi, j'adore... Cette essence m'excite … Mmm ! Monique s'approcha de lui et lui huma le cou.Didier la portais... Dis-je d'un filet de voix. François nous regarda interloqué ; d'abord, moi et ensuite Monique. Celle-ci lui donna la réponse :Son mari vient de la larguer... Il s'est amouraché d'une petite pute asiatique !Je en suis navré, Sandra... Je vous présente mes excuses.Comme une idiote, je me suis mise à pleurer, à sangloter comme je ne l'avais pas fait une ...
... seule fois depuis que Didier m'avait assommée avec la nouvelle. Monique s'approcha de moi, m'enleva la veste et la lui rendit à François. Et elle me serra dans ses bras. Je me sentais ridicule en pleurant dans les bras de mon amie, ma tête collée à la hauteur de sa poitrine, tellement la différence de taille, augmentée par les hauts talons qu'elle portait, me rendait toute petite à son côté :ça va aller, ça va aller, me dit-elle en caressant mes cheveuxElle sentait bon ; un parfum épicé qui me semblait reconnaître. Nous restâmes un petit moment comme ça, jusqu'à que mon chagrin s'évanouit.Allez-y, s'il vous plaît... Je vais rentrer à l'hôtel.Sandra, ça te ferait du bien de manger un peu, de te distraire, me conseilla Monique en s'écartant un peu de moi, me tenant les mains dans les siennes.Non, non, faites sans moi... J'ai quelques biscuits dans mon sac et je prendrai une boisson à la réception de l'hôtel.Monique avait insisté encore mais, finalement François l'attrapa par la ceinture et lui demanda de me laisser tranquille. Il garda sa veste sur le bras et ce ne fut qu'à cet instant là que je ne me suis rendu compte à quel point il était baraqué, un vrai taureau. Je les vis s'éloigner et, d'un pas nonchalant, je suis retournée à l’hôtel. En arrivant, le jeune réceptionniste leva vers moi un regard surpris, et avec un français très correct me dit :Déjà de retour, madame ?Oui... je ne me sens pas trop bien.Puis-je faire quelque chose pour vous ?Il n'y avait pas de sous-entendus ...